Joël GIRAUD

Joël GIRAUD confirme les chiffres qu’il a donnés à la Ministre pour les réas des hôpitaux de Gap et Briançon

Par voie de communiqué de presse, le Centre Hospitalier Intercommunal des Alpes du Sud (CHICAS) à Gap a cru bon de devoir infirmer les chiffres présentés par le député Joël GIRAUD à la Ministre de la Santé portant sur le nombre de patients relevant de la réanimation des Hôpitaux de Gap et Briançon en 2012. Ces chiffres sont pourtant réels.

En 2012, 290 patients ont été hospitalisés à Briançon dont 180 relevant de la réanimation et 110 de soins de suite et 400 ont été hospitalisés à Gap dont 220 relevant de la réanimation et 180 de soins de suite.

Ces chiffres ont pour objet de démontrer que malgré des bassins de population différents (4 fois plus d’habitants permanents à Gap qu’à Briançon), l’activité de vraie réa est équivalente dans les deux hôpitaux.

Pour le député des Hautes-Alpes, « la volonté  du CHICAS de Gap de minimiser l’activité du Centre Hospitalier de Briançon pose le problème de la solidarité entre deux bassins de soins distants de près de 100 km et constitue un jeu dangereux car, un jour, les hôpitaux d’Aix et Marseille risquent de tenir le même raisonnement vis-à-vis de Gap… et c’est ensemble qu’il faut combattre pour une offre de soins de haute qualité dans les Hautes-Alpes ».

Révision du Schéma National des Infrastructures de Transports (SNIT)

« Quand on veut tout ou rien, on n'a souvent rien » note le député Joël Giraud qui compte désormais mobiliser les élus autour d'un vrai plan de modernisation des itinéraires routiers Gap et Sisteron - Grenoble ainsi que La Saulce-La Bâtie Neuve.

L'A51 fait donc partie des projets abandonnés y compris le barreau de La Bâtie Neuve que le député PRG avait contribué à faire inscrire sur le précédent document en précisant bien qu'il souhaitait que ce barreau soit à gabarit routier.

Ce qui a conduit Joël Giraud à regretter la politique du tout ou rien qui a emporté jusques et y compris la partie solvable de l'A51 dans la liste des projets à abandonner. 
Le député-maire de L'Argentière va désormais appuyer la demande de Philippe DURON, président de la Commission de Révision du SNIT, auprès du gouvernement de renforcer le financement des Plans de Modernisation des Itinéraires Routiers, en souhaitant la priorisation des itinéraires alternatifs à l'A51, à savoir tant l'axe routier La Saulce-La Bâtie Neuve que les RN 85-Gap-Grenoble et RD 1075-Sisteron-Grenoble, et compte associer cette fois TOUS les parlementaires concernés par ces axes ainsi que les deux Régions.

Il prendra prochainement une initiative en sens auprès de Frédéric Cuvillier, Ministre des Transports. 
Joël Giraud note au passage que si les projets transnationaux ferroviaires comme le Lyon-Turin ont été reportés à plus tard, faute de financements, les cinq projets transfrontaliers du SNIT dont pour les Alpes Genève-Annemasse et l'axe Briançon-Vallée di Susa (Montgenèvre) ont été épargnés et continuent à vivre leur vie administrative, comme la finalisation des études en vue du débat public pour le Montgenèvre, et leur avenir sera lié aux conventions internationales qui seront mises en oeuvre et à leur solvabilité, donc leur coût. 

Pour plus d’information, consulter le lien : http://www.europe1.fr/Economie/LGV-routes-l-executif-veut-sabrer-1565563/

JUSTICE : Joël GIRAUD rencontre le Cabinet de Christiane TAUBIRA à propos de la réforme de l’instruction et de ses conséquences dans les Hautes-Alpes

Mardi 25 juin, le député PRG des Hautes-Alpes, Joël GIRAUD, rencontrait plusieurs membres du Cabinet du Garde des Sceaux, Christiane TAUBIRA, suite à la lettre qu’il lui avait adressée le 17 juin s’inquiétant de la disparition du poste de juge d’instruction à Gap. Cette suppression serait la conséquence de la loi de 2007 sur la collégialité obligatoire de l’instruction suite à l’affaire d’Outreau.

Un groupe de travail  rendra en septembre 2013 ses conclusions sur la mise en œuvre de cette réforme (votée à l’unanimité en 2007) afin d’aboutir à un texte qui, s’il était voté, conduirait à une suppression des juges isolés à compter du 1^er septembre 2014.

Mais la Ministre travaille à l’heure actuelle à la meilleure façon de prendre en compte les territoires isolés qui ont peu d’affaires à l’instruction, du moins pas assez pour être requalifiés en « pôle de l’instruction » avec trois juges.

Joël GIRAUD a suggéré de travailler à une notion de « pôle de l’instruction des Alpes du Sud » qui concernerait les deux départements sud-alpins, ce qui impose une réflexion sur les cours d’appel de rattachement (actuellement Grenoble pour Gap et Marseille pour Digne) afin de mieux se caler sur les réalités régionales et atteindre en matière de dossiers une « jauge » suffisante pour justifier un pôle.

Lutte contre l’intolérance et les extrémismes : Les députés radicaux de gauche réclament une commission d’enquête

Le député haut-alpin Joël Giraud et ses collègues du groupe des radicaux de gauche (RRDP) viennent de déposer une proposition de résolution (N°1132) auprès de la présidence de l’Assemblée Nationale. Ce texte vise, dans un article unique, à proposer la création d’une commission d’enquête de trente membres relative aux groupes politiques recourant à la violence.

Une réaction face à la propagation préoccupante de la violence dans la sphère politique.  L’actualité récente a montré que certains groupes extrêmes préconisent le recours à la force au lieu d’accepter la libre discussion et le libre débat dans le seul but d’imposer leur propre idéologie et d’empêcher l’expression d’idées différentes des leurs.

Face à cette intolérance extrême et à ce déni de la démocratie, les députés radicaux de gauche, estimant que la liberté d’expression constitue l’un des fondements essentiels d’une société démocratique, demandent de faire la lumière sur ces groupes notamment en formant à l’Assemblée Nationale, une commission d’enquête qui exercera ses pouvoirs d’investigation pour recueillir tous les éléments d’information nécessaires pour contribuer à mettre fin à ces dérives.

Articles du Dauphiné Libéré du 26 juin 2013

Question au Gouvernement sur le Centre Hospitalier de Briançon

 En réponse à Joël Giraud, la Ministre annonce la pérennisation d’une aide de 5 Millions d’euros par an, pour 2013 et 2014 et donne instruction à l’Agence Régionale de Santé de développer la collaboration (patientèle et médecins) avec l’Italie.

Le service de réanimation sera maintenu et une expertise collégiale sera rendue en juin 2014 pour confirmer ou pas sa transformation en unité de surveillance continue.

Le député PRG des Hautes-Alpes a posé ce matin, mardi 25 juin, dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale, une Question à la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, Marisol Touraine, sur l’avenir de l’hôpital de Briançon et notamment de son service de réanimation, dossier qu’il a déjà évoqué à plusieurs reprises avec la Ministre.

Après l’avoir remerciée pour le moratoire qu’elle avait décidé au sujet de sa fermeture, annoncée arbitrairement par le précédent Gouvernement, Joël Giraud a insisté sur la nécessité de soutenir au niveau national les efforts fournis au niveau local.

« Madame la Ministre, le Gouvernement est-il prêt à s’engager pour maintenir dans le nord des Hautes-Alpes un service de santé de qualité ? Quels moyens êtes-vous prête à transfuser afin que nous ne regardions pas impuissants, dans les années à venir, son encéphalogramme devenir plat ? »
La ministre a fait de son souhait de voir le Centre Hospitalier de Briançon poursuivre sa réorganisation en développant des partenariats avec les autres offreurs de soins.

La ministre a été très claire sur les instructions qui vont être données à l'ARS PACA pour que la collaboration avec l'Italie soit prioritaire, tant sur le plan de la patientèle que sur le vivier de médecins
Sur le sujet de la réanimation, Marisol Touraine n’a pas totalement suivi le rapport d’inspection puisqu’elle préconise le maintien du service de réanimation et son évaluation d’ici à juin 2014 pour confirmer ou non les orientations de l’expert venu en appui à la mission d’inspection. En effet, le rapport recommande la transformation du service de réanimation en unité de surveillance continue mais la Ministre souhaite se prononcer définitivement dans un an sur la foi d’une expertise collégiale.
Enfin, elle a garanti la poursuite de l’aide financière pour 2013 et 2014 sur la base d’une dotation annuelle de 5 millions d’euros et d’ici le mois d’octobre 2013, il sera proposé un contrat pluriannuel de retour à l’équilibre financier sur la période 2013/2017, évalué chaque année.
En réplique, Joël Giraud s’est dit satisfait des perspectives d’avenir dessinées par la ministre et de l’aspect collégial de l’expertise qui sera menée sur le service de réanimation.

Il n’a pas manqué surtout de souligner que les deux services haut-alpins ont traité en 2012 en réanimation, un niveau équivalent de patients, soit 180 à Briançon et 220 à Gap. A ces chiffres s’ajoutent respectivement 110 et 180 patients en soins de suite, ce qui démontre la pertinence du maintien de ces deux services de réanimation dans les Hautes-Alpes, outre leur bien fondé liés au problème d’isolement et de saisonnalité.

Ecouter l’intervention de Joël Giraud et la réponse de la ministre : http://www.youtube.com/watch?v=QTV9B1SbpcU&feature=youtu.be

Article du Dauphiné Libéré du 25 juin 2013

Article La Provence 17 juin 2013

Articles de la revue RADICAL du 10 juin 2013

Bilan, un an de mandat

Article du Dauphiné Libéré du 23 juin 2013