Joël GIRAUD

TRAIN DE NUIT PARIS - BRIANCON

Le Cabinet de la Ministre de l’Ecologie évoque des « dysfonctionnements majeurs » et souhaite établir un plan d’action en septembre

Dans un courriel de réponse au député PRG des Hautes-Alpes, Joël GIRAUD, le Cabinet de Nathalie Kosciusko-Morizet, Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement confirme les propos du député-maire de l’Argentière-La Bessée et précise que « cette ligne, qui connait un mauvais taux de régularité, fait partie des 12 lignes dites sensibles » qui ont fait l’objet d’un audit, achevé en juillet qui a permis d’identifier « des dysfonctionnements majeurs ayant un impact sur la qualité du service offert aux voyageurs ».

Les travaux qui devaient être menés entre Valence et Veynes, sont d’autre part suspendus.

Le député a demandé que l’audit et le plan d’action soient débattus devant la Commission du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire de l’Assemblée Nationale, dont il est membre.

A l’occasion de la journée sur la spécificité montagne de l’irrigation, Joël GIRAUD et plusieurs députés PRG relancent le débat sur les exonérations de redevance des canaux traditionnels en montagne

Le débat à l’Assemblée Nationale lors de l’examen de la loi sur l’eau (2006) avait à l’époque tourné court. Plusieurs députés de montagne avaient tenté, en vain, d’amender le texte pour éviter ce qu’ils considèrent toujours comme une aberration, à savoir un dispositif de redevance sur les canaux en montagne.

Aujourd‘hui, plusieurs députés radicaux de gauche, emmenés par le député des Hautes-Alpes Joël GIRAUD, relancent le débat en déposant une proposition de loi qu’ils vont proposer à la signature de tous les parlementaires de montagne, quelle que soit leur couleur politique.

En effet, pour Joël GIRAUD, la loi risque, à terme, de faire disparaître le système le plus vertueux de gestion collective et raisonnée de la ressource en eau.

Le député des Hautes-Alpes présentera cette proposition de loi à l’occasion du déjeuner-débat qui sera organisé le vendredi 22 juillet 2011 à 11h30 à la salle polyvalente de Puy Sanières en présence du député européen UMP Michel DANTIN, Président du Comité de Bassin de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée, par la Fédération Départementale des structures d’Irrigation et de Gestion de l’Eau des Hautes-Alpes.

Téléchargement PPL visant à exonérer de redevance pour prélèvement les canaux traditionnels en montagne

Communiqué de presse : Les ratés du passage à la TNT dans les Hautes-Alpes : Joël Giraud saisit le Président du CSA

Alors que le département des Hautes-Alpes est passé au tout numérique le 5 juillet dernier, les craintes sur le risque d’écran noir se sont avérés exactes et se sont confirmés dans plusieurs communes.

Ainsi, malgré les efforts consentis et déployés depuis de longs mois par l’ensemble des acteurs, des élus mais aussi de la population pour faciliter cette transition vers le tout numérique et limiter au maximum le risque d’incident technique, force est de constater que 2 semaines après le basculement, plusieurs accrocs sont à déplorer et n’ont toujours pas été résolus, privant ainsi de nombreux habitants de leurs programmes favoris. Au moment du passage du Tour de France dans le département, cette situation, apparait encore plus inacceptable pour Joël Giraud.

Alerté par plusieurs élus et habitants, le député PRG, Joël Giraud, s’est immédiatement emparé du dossier et n’a pas hésité à interpeller le Président du CSA pour lui faire part de cette situation intolérable et faire remonter les différents incidents techniques qui sont à déplorer sur le Nord du département des Hautes-Alpes, notamment sur la commune de Névache particulièrement frappée mais aussi dans la vallée de la Guisane ainsi qu’à l’Argentière-la Bessée.

Le député-maire de l’Argentière-la Bessée n’a pas caché sa colère face à ces incidents : « Alors que le passage au tout numérique était censé révolutionner la qualité autant que la réception de l'image, cette situation n’est pas acceptable. » « C’est la raison pour laquelle j’ai tenu à rappeler au Président du CSA ses obligations et à lui rappeler que la télévision reste un service public, qui n’est manifestement plus assuré dans notre département » a-t-il poursuivi.

Le député PRG estime qu’« il est inadmissible que les élus et les populations concernées assistent à un renvoi de responsabilités entre les différents acteurs et intervenants qui se réfugient derrière des arguments techniques ! »

Outre les problèmes de réception, d’autres problèmes liés à la qualité de l’image sont à déplorer pour ceux qui ont la chance de recevoir un signal précise l’élu haut-alpin.

« Comment se fait-il que la qualité de l’image soit altérée lorsqu’il pleut ou qu’il y a du vent ? Que se passera t-il cet hiver avec la neige si rien n’est fait dès à présent pour rétablir la situation ? » s’interroge t-il dépité.

TRAIN DE NUIT PARIS / BRIANCON – MANIFESTATION DU LUNDI 30 MAI A 20H A BRIANCON

A l’issue du Comité de Ligne qui se tennait à Briançon le lundi 30 mai de 18H à 20H  sur initiative du député des Hautes-Alpes, Joël Giraud, en accord avec le Vice-président en charge des transports de la région PACA, Jean-Yves PETIT,  une manifestation a été organisée en gare de Briançon pour protester contre les problèmes de réservation du train de nuit Lunéa Paris - Briançon.

Retrouver ci-dessous :

- l'interview de Joël Giraud dans l'édition Provence-Alpes du JT du lundi 30 mai 2011 de France 3 :

Téléchargement L'info en vidéo - France Télévisions2

- Les articles de presse :

Téléchargement Train de nuit Briançon DL 30 mai

Téléchargement Manif train de nuit DL 300511

Téléchargement SNCF train de nuit DL 300511

Téléchargement Manif train de nuit DL 310511

 

 

Alimentation électrique de la Haute-Durance

 
 
En 2009, RTE (Réseau de Transport d’électricité) - filiale du groupe EDF, gestionnaire du réseau de transport d'électricité français, garant du bon fonctionnement et de la sûreté du système électrique - a réalisé un diagnostic énergétique pour pouvoir accompagner le développement de la haute vallée de la Durance, qui s’étend du barrage de Serre-Ponçon à Briançon.

 

Principal constat : cette ligne qui traverse l’Embrunais, le Guillestrois et l’Argentiérois, est aujourd’hui ancienne si bien que le réseau électrique n’est plus adapté aux besoins futurs de la Haute-Durance.

Entre le Gapençais et le Briançonnais, la haute vallée de la Durance est alimentée principalement par une ligne à 150 000 volts construite en 1936.

Or sa fragilité pourrait engendrer, dès 2016, d’importantes coupures d’électricité.

Conscient de la fragilité du réseau, RTE souhaite aujourd’hui le rénover afin de l’adapter durablement aux enjeux énergétiques de la Haute-Durance.

Un programme est, ainsi, en cours pour adapter progressivement le réseau d’ici à 2020.

Ce projet s’inscrit dans un projet d’aménagement répondant aux attentes et aux enjeux environnementaux et socio-économiques du territoire de la Haute Durance.

Dans cette perspective, RTE a engagé une démarche et un dialogue avec l’ensemble des acteurs du territoire de manière à préciser, à travers un diagnostic, les besoins énergétiques de la Haute Durance.

 

Suite au diagnostic énergétique réalisé en 2009 avec les acteurs des Hautes- Alpes, RTE a défini des hypothèses d’évolution du réseau de transport d’électricité dans la haute vallée de la Durance.

Ce programme de travaux intègre la construction de nouvelles lignes aériennes à 225 000 volts d’une longueur supérieure à 15 km. Le projet qui en découle repose sur 3 piliers : développement durable, énergie et environnement ; ce qui me parait être un positionnement respectueux pour la sécurisation, le développement et le renforcement électrique durable.

Depuis un an, les élus locaux et RTE mènent un diagnostic énergétique en Haute-Durance, pour préparer la rénovation du réseau haute tension. Joël Giraud, député-maire de L’Argentière-La Bessée, et Chantal Eyméoud, maire d’Embrun, témoignent de cette co-élaboration du projet.

Questions à Joël Giraud, député-maire de L’Argentière-La-Bessée

Au-delà des lignes : Comment percevez-vous la démarche d’échange et d’information engagée par RTE, en amont du projet de Haute-Durance ?
Joël Giraud : C’est la première fois que je vois un opérateur mener une démarche aussi concertée pour mener un projet, avec à la fois une présentation claire des objectifs de l’entreprise et le souci de comprendre les enjeux territoriaux. J’ai la pratique d’un certain nombre d’opérateurs ; cette fois, la démarche est différente.

Adl : Avez-vous le sentiment que RTE a suffisamment pris en compte vos demandes ?
JG : Nous avons retravaillé ensemble certains sujets touchant aux enjeux de paysage, notre fond de commerce dans la région avec le tourisme. En plus du col du Galibier, la concertation a déjà permis de dégager des solutions potentielles pour la Forteresse du mont Dauphin, patrimoine mondial de l’Unesco, et le belvédère du Pelvoux, site classé. Cette démarche partenariale est telle que les collectivités locales s’approprient le projet.

Adl : Qu’apporte à vos yeux RTE aux territoires de la région ?
JG : RTE a anticipé nos besoins, en particulier concernant l’électrification de la voie ferrée. En prévision d’une percée ferroviaire vers l’Italie, dont l’étude en vue du débat public est lancée, le groupe de travail l’a inclus très en amont, allant jusqu’à envisager l’implantation d’une sous-station électrique près de la voie ferrée.

Adl : Quelles sont vos attentes pour la suite ?
JG : Il est prévu dans le projet que nous puissions faire du travail cousu main par plaque géographique impactée, y compris pour le développement des zones artisanales, comme la filière bois-énergie. En travaillant au plus près du terrain, nous souhaitons qu’il n’y ait pas de réseau inutile pour l’environnement, mais un réseau qui réponde aux besoins domestiques et industriels.

En savoir plus :

- Présentation du projet : Téléchargement Dp_rte_concertation_haute-durance_290410

- Le témoignage en vidéo de Joël Giraud, recueilli par Frédérique Rimbaud et Caroline Brochard de RTEpour le blog Au-delà des lignes :

 Téléchargement Dailymotion - Concertation et développement réseau en montagne-Exemple en Haute-DuranceV2 - une vidéo High-tech et Science5

Téléchargement Dailymotion - Territoires de montagne et lignes à haute tensionV2 - une vidéo Hi

 

Communiqué de presse : L’ANEM plaide la cause de la montagne devant Thierry MARIANI

L’ANEM plaide la cause de la montagne devant Thierry MARIANI pour que le Schéma National des Infrastructures de Transport (SNIT) intègre les besoins vitaux des massifs
et oeuvre en faveur du désenclavement et de l’aménagement du territoire

 
Vincent DESCOEUR, député du Cantal, et Chantal ROBIN-RODRIGO, députée des Hautes-Pyrénées, respectivement Président et Secrétaire générale de l’ANEM, ont rencontré Thierry MARIANI, secrétaire  d’État chargé des transports, le mardi 5 avril, pour évoquer la place de la montagne dans le Schéma  National des Infrastructures de Transport (SNIT).

Si l’avant-projet consolidé de janvier 2011 a fini par donner droit de cité à la montagne, notamment dans le  secteur routier, suite à une première rencontre en janvier dernier avec Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET,  ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, il n’en conserve  pas moins des lacunes à combler pour les massifs. C’est pourquoi, Vincent DESCOEUR et Chantal ROBIN-RODRIGO ont exigé des garanties telles que :

• L’intégration dans le SNIT des équipements stratégiques intéressant la montagne pour
lesquelles l’État doit remplir ses obligations en matière d’aménagement du territoire au nom de la
solidarité nationale à travers l’inscription obligatoire des programmes de modernisation des
itinéraires routiers (PDMI), ainsi que la prise en compte des contrats de projet État régions
(CPER) et des conventions interrégionales de massif (CIM).

 

• L’égalité d’accès aux infrastructures de transport des territoires de montagne avec, au
minimum, à défaut de desserte terrestre satisfaisante, une solution alternative garantie par une
desserte aérienne directe avec la capitale, au nom de l’aménagement du territoire.

• La priorité aux projets structurants pour la montagne en termes de calendrier, qui n’a pas
vocation à être victime des arbitrages budgétaires, en ne repoussant pas à 2020 l’engagement du
chantier de la traversée centrale des Pyrénées, par exemple.

• Des moyens pour l’action relative à la viabilité hivernale avec une priorité marquée pour
l’équipement en matériels et l’efficacité de leur mobilisation.
Le secrétaire d’État s’est montré très réceptif face à ces propositions des deux députés montagnards et a assuré que les besoins légitimes des massifs en matière d’infrastructures de transport seraient
pleinement pris en compte dans la version finale du SNIT. Il leur a donné rendez-vous, avant l’été, lors du débat à l’Assemblée nationale précédant l’adoption définitive du SNIT. Les élus considèrent que le SNIT  ne pourra être un projet d’avenir que s’il prend réellement en considération la montagne.

DESSERTE DU BRIANCONNAIS PAR LA GARE TGV D OULX (ITALIE) :RETOUR EN JUILLET DES 3 ALLERS RETOURS EN TGV PARIS-OULX-MILAN MAIS LE GOUVERNEMENT RESTE MUET SUR LA MISE EN PLACE DE TGV NEIGE ET SUR LE RETABLISSEMENT DES TRAINS LYON-OULX-TURIN

 
Le député PRG, Joël GIRAUD a interrogé le Gouvernement ce jeudi 31 mars, lors de la séance des questions orales sans débat à l’Assemblée Nationale, au sujet des difficultés d'accès au département des Hautes-Alpes et, en particulier, à la zone touristique du Briançonnais par le rail.
Alors que le débat sur le Schéma National des Infrastructures de Transport a mis en relief ce problème et a permis une nouvelle fois de rappeler la nécessité de la création d’une liaison ferroviaire sous le col du Montgenèvre, le député haut-alpin a rappelé que l’unique solution permettant une amélioration de la desserte - en attendant le tunnel - est le rétablissement d’une offre de qualité sur la ligne TGV Paris – Milan.

En effet, le parlementaire déplore que cette situation soit aggravée par les restrictions de circulation qui affectent depuis 2010 la ligne TGV Paris-Milan s’arrêtant à Oulx .

Alors qu’il y avait 3 allers-retours par jour sur cette ligne, qui permettaient de pallier la carence des services côté français, actuellement il n’y en a plus que 2  et la plupart du temps les usagers ont droit à un transbordement par car à Modane, des retards, des TGV sortis de la réservation,  autant dire « une galère pour les usagers habitués et un manque à gagner pour l’économie touristique des Hautes-Alpes » estime Joël Giraud.

Dans sa réponse, le Ministre chargé des relations avec le Parlement, a indiqué, en l’absence du Secrétaire d’Etat aux transports, Thierry Mariani, à qui était destinée cette question, à Joël Giraud qu’il pouvait « compter sur le gouvernement et sur une étroite collaboration entre la SNCF et Trenitalia pour rétablir les trois fréquences quotidiennes d’ici à cet été ».

Le Ministre a aussi tenu à réaffirmer au député-maire de l’Argentière « l’attachement des pouvoirs publics à la continuité, sur cet axe, d’un service de transport de voyageurs à grande vitesse, plébiscité par les voyageurs et emblématique des politiques de transports durables communes à nos deux pays ».

Pour justifier la dégradation de la qualité du service sur cette ligne, le Ministre, s’est une nouvelle fois réfugié derrière des considérations d’ordre technique – notamment la mise en place d’un nouveau système de sécurité au 1er juillet 2009 - et des retards dans la procédure d’homologation entre les deux pays.

Par ailleurs, le Gouvernement a répondu par la négative – comme la SNCF qui s’est toujours refusée à aborder le sujet -  à la demande du député PRG de prolonger jusqu’à Oulx, en haute saison hivernale, les TGV Neige desservant l’axe Paris-Modane en hiver.

Malgré l’engagement du gouvernement en vue d’un rétablissement rapide de l’ensemble des circulations sur la ligne Paris-Oulx-Milan, les réponses attendues par Joël Giraud sur ce point important comme sur le rétablissement des liaisons Lyon-Oulx-Turin, une volonté des pouvoirs publics italiens qui se heurte a une certaine frilosité en France, n'ont pas été a la hauteur des enjeux de la desserte touristique du Briançonnais.

 Retrouvez l'intégralité de l'intervention de Joël Giraud ci-dessous :

- en vidéo :

Téléchargement QOSD desserte ferrovaire du Briançonnais 310311

- le compte rendu des débats :

 Téléchargement Compte rendu des débats QOSD desserte ferroviaire du briançonnais 310311 

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE : Les deux élus de la montagne Joël GIRAUD et Martial SADDIER interrogent, à l’Assemblée nationale, le PDG de Météo-France quant au maintien des 9 centres départementaux de montagne

Lors de l’audition de M. François Jacq, Président-directeur général de Météo France, à l’Assemblée nationale, mercredi 2 mars, Joël Giraud a souhaité en qualité de Président du Comité de Massif des Alpes, conjointement avec son collègue Martial Saddier, député de Haute-Savoie et Président de la commission permanente du Conseil national de la Montagne (CNM), connaître sur quels critères objectifs reposent la fermeture programmée de la moitié des antennes départementales de Météo-France à partir de 2012 - l'objectif étant de réduire de 108 à 55 le nombre des implantations métropolitaine de l'établissement.

L’élu savoyard a rappelé le gâchis que représenterait la fermeture de ces sites en zones météorologiques spécifiques notamment ceux situés sur les territoires ruraux et montagneux.

En effet, « la suppression des missions connexes des services météos liées notamment à la sécurité en montagne, comme la surveillance des manteaux neigeux et la prévision de son évolution, serait particulièrement préjudiciable » indique l’élu haut-alpin, alors que la France demeure la première destination touristique mondiale.

Malgré les engagements de la direction de Météo France et du gouvernement quant au maintien des centres départementaux dans les zones où il y a des risques spécifiques comme les zones de montagne - notamment le maintien du centre départemental de Briançon - il plane cependant un doute quant au maintien de la totalité des 9 centres départementaux de montagne actuellement en place.

Doute que n’a pas dissipé François Jacq, qui s’est contenté de répondre que les zones de montagne conserveront des implantations dédiées, sans préciser toutefois ni leur nombre, ni leur localisation. Météo-France envisage toutefois le maintien de 6 centres dédiés à la mer ou à la montagne alors qu’il en existe 9 à l’heure actuelle pour la seule montagne.

La direction de Météo-France semble considérer que le nouveau modèle, appelé AROME, permettra de maintenir la qualité des prévisions sans expertise locale, et que contrairement à certaines idées reçues il n’est pas forcément nécessaire d’être implanté localement pour faire une prévision locale !!!

 « Les arguments liés aux évolutions technologiques sont irrecevables de part l'obligation d'une expertise locale des prévisionnistes départementaux, notamment en zone de montagne » indique le député PRG, avant de rappeler une nouvelle fois qu’« il est vraiment important que soit prise en compte la spécificité des territoires de montagne. Les informations fournies par ces centres sont primordiales autant sur la prévention que sur la sécurité. La sécurité publique d’un territoire doit passer avant l’aspect comptable».

Joël Giraud, après l’annonce du plan de restructuration de l'établissement public à caractère administratif, était déjà intervenu à l’Assemblée nationale sur le sujet, en juillet 2009, en exigeant l’ouverture d’une négociation sur les critères retenus et avait obtenu de la part du gouvernement l’engagement que « satisfaction sera donnée à tous les parlementaires qui s’intéressent à la situation du centre météo de leur département ».

Aujourd’hui compte tenu du flou qui entoure toujours le maintien de l’ensemble des 9 centres départementaux de montagne, on peut se demander si cet engagement va finalement être tenu.

 Retrouvez l'intervention en vidéo :

La question :

Téléchargement CDDAT 0203audition PDG Météo France

La réponse :

Téléchargement CDDAT 0203audition PDG Météo France réponse

 

 

 

Audition de M. Thierry Mariani, secrétaire d'État chargé des transports, sur le schéma national d'infrastructures de transport (SNIT)

Joël Giraud est intervenu lors de l'audition de Monsieur Thierry MARIANI, Secrétaire d'Etat chargé des transports en Commission du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire à l'Assemblée Nationale, au sujet de l'inscription de la liaison ferroviaire sous le Montgenèvre.

 

Retrouvez, ci-dessous, la question posée par le député des Hautes-Alpes, ainsi que la réponse de Thierry Mariani :

Téléchargement Audition Mariani question 010311

Téléchargement Audition Mariani réponse 010311

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le député PRG Joël GIRAUD demande, lors de l’audition du Secrétaire d’Etat aux Transports, mardi à l’Assemblée Nationale, que les 5 liaisons transfrontalières, dont la liaison ferroviaire entre Briançon et l’Italie, retenues dans la version définitive du Schéma National des Infrastructures de Transports (SNIT) figurent sur la cartographie du Schéma

Joël Giraud a interrogé hier, mardi 1er mars, Thierry Mariani, secrétaire d’Etat aux transports, afin de faire le point sur l’engagement de l’Etat concernant plusieurs projets ferroviaires transfrontaliers, au premier rang desquels figure l’emblématique projet de tunnel sous le Montgenèvre. 

Lors de son intervention, le député PRG, a pointé du doigt le manque de cohérence et certaines ambigüités de la version consolidée du SNIT publiée le 27 janvier dernier, qui appellent une nécessaire clarification, concernant les projets ferroviaires transfrontaliers(*).

Si ceux-ci ont bien été identifiés et listés dans ce document, qui les mentionne expressément en page 20, en revanche ils ne font l’objet d’aucune mention sur la cartographie.

L’élu de la montagne n’a pas manqué de rappeler , une nouvelle fois, au Ministre l’importance de la prise en compte du projet de liaison ferroviaire sous le Montgenèvre, qui lui parait d’autant plus justifiée que des financements au travers de partenariats public-privé sont possibles et permettent de limiter le recours a l'argent public notamment pour les liaisons a fort potentiel touristique.

 « A la suite de la publication, le 27 janvier, de la nouvelle mouture du projet du Schéma national des infrastructures de transport, mis en consultation jusqu’à la fin du mois de février, je tenais,  sans plus attendre, à mettre les choses au clair avec le Ministre des transports sur les projets ferroviaires transfrontaliers », explique l’élu haut-alpin. Le Vice-président de la Région PACA, délégué à l’action régionale pour le massif alpin, a par conséquent demandé au Ministre, au nom de la Mission Opérationnelle Transfrontalière (MOT), dont il est le Vice-président, de prendre en compte dans le volet ferroviaire sous un vocable particulier les liaisons évoquées.

« J’attendais de cette audition des engagements fermes de l’Etat et des précisions sur le devenir de projets essentiels pour les zones transfrontalières».

Dans sa réponse Thierry Mariani n’a pas apporté les éléments de réponse attendus et souhaités par Joël Giraud. L’ancien candidat a la présidence de la Région PACA a une nouvelle fois botté en touche en se contentant de rappeler que « compte tenu de l’intérêt local, le gouvernement a souhaité que la version consolidée du SNIT intègre la promotion   des liaisons transfrontalières notamment l’amélioration des liaisons ferroviaires entre les Hautes-Alpes et le val de Suse en Italie via le Montgenèvre » - ce qui est déjà mentionné à la page 20 de ce document – « et qu’une éventuelle proposition d’intégrer le projet dans le réseau de transport transeuropéen (RTE-T) ne pourra examinée qu’une fois que les études inscrites au CPER (Contrat de Plan Etat – Région) auront confirmées la pertinence du projet et que l’Italie aura répondu précisément quant à son intérêt sur cette opération, ce qui ne semble pas être le cas à l’heure actuelle ».

Le député n'est visiblement pas sorti satisfait de cette audition déplorant les propos du secrétaire d'État aux transports qui évoque, s’agissant de la liaison ferroviaire sous le Montgenèvre, « un projet intéressant surtout les trafics locaux de voyageurs » alors que le député PRG ne cesse de clamer haut et fort que ce tunnel dispose, selon une étude de l'Etat, d'un potentiel de 1 500 000 voyageurs/an, ce qui le rend très rentable. En marge le directeur de cabinet du Ministre a toutefois confirmé que l'avant projet consolidé avait bien été adressé a la Commission Européenne pour y être intégré dans les Réseaux de Transports Européens (RTE-T).

Autre nouvelle le Ministre a accepté à la demande des députes de la commission d'aménagement durable du territoire que l'avant projet du SNIT soit soumis pour avis officiel aux Régions et Départements, ce qui ne devait pas être le cas.

(*) Les 5 projets désormais repris dans la version consolidée du SNIT sont les liaisons :

- Mulhouse-Fribourg-en-Brisgau (D)

- Givet-Dinant (B)

- Annemasse-Genève (CH)

- Pau-Canfranc (E)

- Briançon-Italie

COMMUNIQUE DE PRESSE : La liaison ferroviaire entre Briançon et l’Italie figure désormais sur la version définitive du Schéma National des Infrastructures de Transports (SNIT) soumis au débat public

 Le travail de lobbying mené par le député Joël Giraud en faveur de l’inscription au SNIT du tunnel ferroviaire sous le Montgenèvre n’aura pas été vain. En effet, à l’issue d’une rencontre avec le cabinet de la Ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, Nathalie Kosciusko-Morizet, le 26 janvier et grâce au travail préalable mené en liaison avec la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, notamment la rencontre du 22 septembre 2010 avec Dominique Bussereau en présence du Vice-président aux transports de la Région, Jean-Yves Petit mais aussi du vote de la contribution de la Région PACA au SNIT le 22 octobre, contribution présentée en Commission du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire de l’Assemblée Nationale par Joël Giraud, le document définitif mis au débat public par le Gouvernement a intégré un chapitre sur les espaces transfrontaliers où figure expressément la « liaison ferroviaire  entre les Hautes-Alpes et le val de Suze en Italie via le Montgenèvre ».

Au contraire de l’A 51, le projet cher au député des Hautes-Alpes est donc réintégré dans le schéma national, même si ce dernier note qu’« il reste beaucoup à faire, notamment vis-à-vis des autorités italiennes, mais aussi vis-à-vis de l’Union Européenne où l’Etat doit demander l’inscription de la liaison dans les réseaux denses (i.e. connexes) au réseau des transports européens. »

Vous pouvez également consulté le Communiqué de Presse de Michel Vauzelle président de la Région PACA en cliquant sur le lien suivant :

Téléchargement Rencontre Michel Vauzelle Thierry Mariani 15 02 11