Joël GIRAUD

Les anciens chefs-lieux de canton garderont bien leur dotation de bourg-centre

Une ambiguïté s’étant glissée dans l’analyse faite en commission puis en séance à l’Assemblée nationale de la fraction bourg-centre de la dotation de solidarité des communes rurales qui ont perdu leur qualité de chef-lieu de canton lors du redécoupage de ceux-ci en 2014, le député Joël GIRAUD a tenu à ce qu’une engagement ferme de la Ministre de la Décentralisation soit produit à la représentation nationale. En effet, certaines communes pouvaient de ce fait se retrouver en dessous du seuil de 15 % de la population cantonale qui leur aurait fait perdre leurs droits … et leur dotation spécifique. Les choses sont désormais  claires et les communes concernées dans Hautes-Alpes : Le Monétier les Bains, La Grave, Aiguilles, Savines, La Bâtie Neuve, Aspres sur Buëch, Barcillonnette,  Orcières, Orpierre, Ribiers, Rosans, Le Dévoluy, Saint Firmin peuvent respirer. L’engagement écrit de la Ministre fera foi !

Téléchargement Copie courrier MME LEBRANCHU DSR Bourg Centre 241115

Article du Dauphiné Libéré du dimanche 29 novembre 2015

GAP

Le couple franco-chilien a été inhumé hier

Le dernier hommage à Cécile Misse et son compagnon, tués au Bataclan

« L’amour plus fort que la mort. » Plusieurs fois la phrase a retenti dans la cathédrale de Gap où, hier, un dernier hommage a été rendu à Cécile Misse et Luis-Felipe Zschoche. Le couple a perdu la vie au Bataclan le 13 novembre.

Elle, avait passé une partie de son enfance à Gap, où son père, greffier au tribunal de commerce depuis 20 ans, et son frère habitent toujours. Lui, avait rejoint Paris depuis son Chili natal il y a huit ans. Elle avait 32 ans, il en avait 33. Ils aimaient faire la fête, ils aimaient la vie, ils aimaient la musique, ils s’aimaient.

Cécile Misse était chargée de production au Théâtre Jean-Vilar, à Suresnes. Luis-Felipe Zschoche était musicien, chanteur et guitariste au sein du groupe “Captain Americano”.

« Cécile était sa source d’inspiration »

Environ 250 personnes ont pris place dans la cathédrale, les autorités civiles et militaires, mais aussi des avocats, le procureur de la République ou encore la présidente du tribunal de grande instance. La magistrature était là, en soutien à leurs collègues. Quelques anonymes ou des connaissances occupaient aussi les bancs de l’église. « Je me devais d’être là », confie une femme à l’issue de la cérémonie, les yeux humides.

Tous avaient dans leurs mains le livret d’obsèques avec, en couverture, un selfie du couple arborant de larges sourires, à l’image des hommages rendus par leurs familles. « Elle croquait la vie », témoigne la famille Misse au moment de l’évocation de leurs vies. Cécile avait été scolarisée à l’école Jeanne-d’Arc et à celle de Porte-Colombe avant de poursuivre ses études à Nice. Luis-Felipe faisait de la musique depuis son enfance et avait fondé son premier groupe de musique quand il était adolescent. « Cécile était sa source d’inspiration. Ils partageaient leur amour pour la musique. » En espagnol et en français, la famille de Luis-Felipe Zschoche raconte : « Il a fait des études de commerce qu’il voulait perfectionner en France. C’est l’amour de Cécile qui l’a fait voyager. » Le couple s’était rencontré au détour d’un site web, créé par Cécile, pour les amoureux du rock. Cécile et Luis étaient ensemble depuis huit ans.

Au bout de l’allée, derrière l’autel, un grand drapeau bleu blanc rouge masque quelques fresques. Pour autant, du terrorisme, il n’en a pas été question. « Vous avez choisi ces discours de résurrection, d’espoir », lance le père Dubois aux familles. Tout au long de la cérémonie, entre discours et homélies, le silence. Pas de cris, pas de grands sanglots, mais du silence. Une cérémonie digne, solennelle.

« Maintenant, depuis le ciel, ils seront ensemble, tous les deux, notre éternelle lumière », a conclu la famille de Luis-Felipe Zschoche.

Par Sandie BIRCAN | Publié le 29/11/2015

Cécile native de Nice et Luis Felipe né au Chili ont tous deux été inhumés dans un des cimetières de Gap. L'amour plus fort que la mort

Des amis du couple avaient fait le déplacement parfois de très loin précisait le père Dubois 

Le père et le frère de Cécile Misse habitent toujours à Gap, sa mère dans le sud, la famille de Luis Felipe Zschoche vit au  Chili

Les autorités civiles et militaires s'étaient jointes aux familles

Un livre d'or avait été placé devant la cathédrale

 

Photos Dauphiné Libéré

#fiersdelafrance

Le député PRG des Hautes Alpes Joël Giraud a placé sur le balcon de son domicile de L'Argentière-La Bessée son écharpe tricolore de parlementaire dans le cadre de l'hommage national du vendredi 27 novembre. 

Clin d’œil à nos amis belges qui ont envahi les réseaux sociaux de tweets où les chats belges résistent aux terroristes, l’écharpe tricolore est sous la bonne garde du chat de la maison.

La permanence parlementaire du député affiche également son soutien à l'hommage national avec Valérie Rossi, attachée parlementaire et conseillère départementale.

#fiersdelafrance

 

 

#FiersdelaFrance

A 8h, participons tous, ensemble, à l'hommage national en bleu blanc rouge gouvernement.fr/partagez-homma… #FiersdelaFrance pic.twitter.com/sw53aMIZAd : https://mobile.twitter.com/gouvernementFR/status/670132229763432448

Article du Dauphiné Libéré du samedi 28 novembre 2015

La Salle Les Alpes

Première rencontre territoriale des employeurs saisonniers : derniers conseils avant le rush hivernal

À deux semaines du début de la saison, les professionnels du tourisme se sont réunis. La première rencontre territoriale des employeurs saisonniers, organisée par l’Agence locale pour l’économie (Alpe) et la Maison des saisonniers, s’est tenue hier matin, à la salle de la montagne. De la vallée de la Clarée au Queyras en passant par Serre Chevalier, une vingtaine de chefs d’entreprise était venue chercher les derniers conseils avant le rush hivernal.

Se mettre à niveau sur la législation

Le droit du travail et la prévention santé peuvent vite devenir un casse-tête pour les gérants de petites entreprises d’autant plus que, dans ces domaines, la réglementation est sans cesse renouvelée. Des représentants syndicaux ainsi que des membres du Gest 05 étaient présents pour répondre à leurs questions. « Les employeurs sont souvent occupés et n’ont pas les ressources nécessaires pour faire face à toutes les situations. Cette rencontre est l’occasion de leur donner de nouvelles informations et de leur présenter les outils qu’ils ont à disposition », explique Julie Mougin, agent de développement économique pour l’Alpe.

« Aller voir ce qui se passe ailleurs : une plus-value »

Pour trouver de nouvelles solutions, Mathieu Jay, responsable de l’espace saisonnier à Val Thorens-Menuires, exposait la situation de sa station en matière d’emploi. Les chefs d’entreprise locaux ont pu prendre exemple. « On a les mêmes problématiques, mais pas les mêmes réponses. On a souvent la tête dans le guidon et aller voir ce qui se fait ailleurs peut apporter une plus-value en adaptant leurs méthodes sur notre territoire », souligne Marie Soubrane, directrice d’Alpe.

En janvier, une rencontre similaire devrait être organisée avec les professionnels du tourisme à Montgenèvre.

Le député Joël Giraud a clôturé cette matinée de travail dense en précisant les évolutions qu’il a déjà obtenues dans le cadre du vote de la loi Macron, pour simplifier les procédures en cas d’embauche en CDD reconductibles, mais aussi celles envisagées par le ministère du Travail dans le cadre du groupe de travail qu’il a initié.

Par Laury CHAMERLAT | Publié le 28/11/2015 - Photo DL

Article du Dauphiné Libéré du dimanche 29 novembre 2015

Serre chevalier « 75 % des travailleurs saisonniers vivent sur place »

Par Pascal MARTEl | Publié le 29/11/2015

photos DL

La Salle Les Alpes

Un large panel de professionnels et d’organismes étaient présents toute la matinée. Elle s’est terminée par un discours du député Joël Giraud.

« 75 % des travailleurs saisonniers vivent sur place »

 

La rencontre des employeurs des saisonniers organisée par Alpe (Agence locale pour l’économie) et la Maison des saisonniers jeudi dernier a rassemblé une cinquantaine de personnes.

 

Un large panel de professionnels et d’organismes étaient présents toute la matinée. Le territoire du Briançonnais est fortement marqué par la saisonnalité, les organisateurs trouvaient important de porter une réflexion sur l’emploi en saison.

 

La matinée s’est terminée par un discours du député Joël Giraud, suivi d’un buffet.

 

Les questions des employeurs portaient sur le choix d’un CDD (contrat à durée déterminée) ou saisonnier, sur la période d’essai. Est ce qu’un changement de gérance ou d’employeur oblige la reconduction des contrats de travail ?

« Monter un groupe de travail répertoriant les difficultés »

« C’est difficile pour les PME (petites et moyennes entreprises), la législation est orientée vers les grandes entreprises. De plus, elles ont un service juridique, ressources humaines, comptables, les grandes entreprises peuvent également détacher une personne pour une formation. Les PME n’ont pas ces moyens », indique Marie Soubrane, directrice d’Alpe (Agence locale pour l’économie).

« 75 % des travailleurs saisonniers vivent sur place, c’est donc leur lieu de vie. Alors qu’aux Ménuires/Val Thorens, 75 % arrivent de l’extérieur. L’âge des travailleurs augmente, 45 ans et plus, d’où l’intérêt d’avoir invité la médecine du travail et le Gest05 (santé prévention au travail). Chaque entreprise qui cotise, a le droit à une aide personnalisée de Gest05 par exemple », informe Hervé Buisson, président d’Alpe. « Nous aimerions monter un groupe de travail répertoriant les difficultés des employeurs. Cela pourrait servir à alimenter une newsletter, résoudre des problèmes et obtenir un accès plus simple à l’information. Cette base de travail pourrait servir à nos politiciens », poursuit Marie Soubrane.

Un guide de l’employeur des travailleurs saisonniers

L’association Alpe est une agence d’études et de conseils pour le développement économique au service des territoires Brianconnais, Guillestrois, Pays des Écrins et Queyras. Le président de l’association est Hervé Buisson, trésorier Franck Eric Retiere, secrétaire Anne Feuillie. Alpe se compose également de trois salariées : Marie Soubrane directrice, et deux agents de développement local Delphine Moroc et Julie Mougin. Une autre rencontre aura lieu à Montgenèvre en janvier. En attendant, l’association a publié un “Guide de l’employeur des travailleurs saisonniers”

La matinée s'est terminée par un discours du député Joël Giraud, au coté d'Hervé Buisson.

Pour en savoir plus : Alpe : 04 92 55 27 60 [email protected] www.alpegrandbrianconnais.com

 

 

Saisonniers: Joël Giraud à l'écoute des employeurs

A l'initiative de l'association ALPE (Agence Locale Pour l’Économie) était organisée jeudi 26 novembre 2015 une rencontre avec les employeurs de saisonniers qui à la veille de l'ouverture des stations ont pu s'informer sur la «jungle» des réglementations en vigueur. 

Le député Joël Giraud a clôturé cette matinée de travail dense en précisant les évolutions qu'il a déjà fait voter dans la loi MACRON pour simplifier les procédures en cas d'embauche en CDD reconductible mais aussi celles envisagées par le ministère du travail dans le cadre du groupe de travail qu'il a initié.

Il a demandé aux employeurs de mieux faire remonter à leurs organisations professionnelles nationales le sujet de la saisonnalité car il n'est que rarement évoqué à ce niveau par leurs représentants à la notable exception de Domaines Skiables de France qui reste le syndicat patronal le plus innovant en la matière.

Discours de Manuel VALLS, Premier ministre, lors du débat sur le la prolongation de l’engagement des forces aériennes françaises en Syrie, ce mercredi 25 novembre 2015.

lire le discours : Téléchargement 20151125 - discours engagement forces Syrie__vpresse_

Paquet de cigarettes neutre : L’amendement de suppression de cette mesure, déposé par Joël Giraud, n’a pas été adopté.

Sur la loi santé, les jours se suivent et ne se ressemblent pas.  Sur l'oenotourisme, les ligues de vertu n'avaient pas gagné et la Ministre de la Santé s'était vu imposer hier par la loi que l'oenotourisme et les savoirs faire locaux ne soient pas les victimes collatérales du politiquement correct. 

Pour le tabac il en est allé autrement ...  La Ministre a pu, de quelques voix, imposer une mesure, le paquet neutre, allant très au-delà de ce que demande l'Union Européenne et qui va poser d'énormes problèmes de concurrence déloyale dans les régions frontalières... Pourtant cet amendement était porté par plusieurs députés de tous bords mais seuls les radicaux de gauche l'avaient déposé au titre de leur groupe. 

Bien que non-fumeur,  Joël Giraud continue à ne pas accepter cette mesure inique et mènera ce combat jusqu’au bout. 

Oenotourisme: les « ligues de vertu » n'ont pas gagné

 Le député des Hautes-Alpes, Joël Giraud, se réjouit de l’adoption dans l’hémicycle mardi soir, à 102 voix contre 29 d’un article introduit par le Sénat dans le projet de Loi Santé, visant à distinguer information et publicité sur l’alcool, son objectif étant de mettre en avant l’œnotourisme et les terroirs viticoles en permettant d'en parler dans les médias sans risque juridique.

A noter que le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron était favorable à cette mesure qu’il avait préalablement incluse dans son projet de loi avant qu’elle ne soit supprimée suite à l'intervention de la Ministre de la Santé.

Le 2ème lecture de la Loi Santé a permis de relancer le débat sur cette mesure à laquelle tant la Ministre que la présidente de la Commission des Affaires Sociales, qui avait déposé un amendement de suppression qui a été retoqué, sont farouchement opposées, craignant des débordements qui pourraient nuire à la santé publique.

Pour le député des Hautes-Alpes c’est un moyen de mettre en valeur les savoir-faire locaux, les terroirs, de développer l'œnotourisme et de permettre aux régions viticoles de défendre leurs intérêts et leurs emplois. La région Provence Alpes Côte d’Azur mais aussi le département des Hautes-Alpes sont réputés pour leurs vins mais aussi leurs alcools de grande qualité et c'est donc là une bonne façon de les promouvoir.
 
Ainsi que l'a très bien dit le député socialiste de Gironde Gilles Savary «  il n’y a pas, d’un côté, les ligues de vertu, et de l’autre, les ligues de débauche ; d’un côté, le politiquement correct, et de l’autre, le politiquement incorrect ; d’un côté, les empoisonneurs, et de l’autre, les purificateurs. ».

 

Analyse du scrutin :