Joël GIRAUD

Fete de la montagne: La Region au sommet

Afin de célébrer la fete de la montagne organisée ce 29 juin dans tous les Massifs de l'Hexagone, la conseillère régionale PACA déléguée à la Montagne et au Massif Alpin et suppléante de Joël GIRAUD , Claire Bouchet a rejoint la cordée de la Coordination Montagne amenée par son directeur Niels Martin, guide de haute montagne, sur le glacier de la Girose au pied de la Meije ( 3983 metres )

Projet de Loi relatif à la biodiversité : Joël Giraud fait intégrer les missions des Parcs Nationaux de France dans la future Agence Française de la Biodiversité

Les missions des parcs nationaux actuellement assurées par Parcs Nationaux de France (PNF) mais aussi de tous les établissements ont été intégrées dans la future Agence Française de la Biodiversité, grâce à un amendement déposé par Joël Giraud et le groupe des députés radicaux de gauche.  

Cette disposition visait  à mettre un terme à une inquiétude générée par le projet de loi qui ne reprenait pas ces missions. Le texte présenté à l'Assemblée Nationale intégrera donc cette précision votée hier soir à l'unanimité en commission

-         Ecouter l’intervention de Joël Giraud : https://www.youtube.com/watch?v=tTBHd2md-3g&feature=youtu.be

-         L’amendement 376 : Téléchargement Amdt 376 missions parcs 376

 

Débits réservés dans les cours d’eau : la « victoire » des deux députés des Hautes-Alpes

Lors de l’examen du projet de loi relatif à la biodiversité, Karine Berger (PS) et Joël Giraud (PRG) ont uni leurs efforts pour défendre un amendement. Celui-ci permettra de tenir compte des spécificités des cours d’eau de montagne pour calculer le débit minimal. « Les autorités de l'Etat dans le Département pourront, quand les circonstances l'exigent, descendre en dessous du minimum requis », indique Karine Berger. Joël Giraud estime qu’il s’agit d’un grand pas, notamment pour le Buëch, particulièrement concerné par la question.

 

Concrètement, l'amendement déposé par Joël Giraud et le groupe des députés radicaux de gauche qui prévoit cette dérogation en zone de montagne est désormais intégré au texte de loi qui sera soumis à l'Assemblée, mais le calendrier des débats n'est pas encore connu.  Ce sera vraisemblablement au deuxième semestre 2014.

P.J. :

- le lien You Tube pour écouter le débat : https://www.youtube.com/watch?v=4me4GhM5Ciw&feature=youtu.be

- l’amendement 363 adopté : Téléchargement Amendement adopté CD363 débits réservés

 

 

 

Accès à la 3G : Joël Giraud défend la cause des territoires ruraux et de montagne

Ce mercredi 18 juin 2014, la Commission des Affaires Economiques de l’Assemblée Nationale dont Joël Giraud est le secrétaire, a interpellé au nom de son groupe Radical Républicain Démocrate et Progressiste, Jean-Ludovic Silicani, président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).

Rappelons que l’ARCEP est missionnée pour prendre en compte "l'intérêt des territoires et des utilisateurs dans l'accès aux services et aux équipements".

Pour le député des Hautes-Alpes, on se rend en compte aujourd’hui à l’heure du déploiement de la 4G, que la 3G n’a pas été déployée dans tous les territoires et qu’il existe encore dans bien des territoires ruraux et montagneux, des zones blanches. Paradoxalement les services publics se développent également de manière numérique dans ces mêmes territoires éloignés des administrations et des services....

Certes l’Arcep a retrouvé son pouvoir de sanction mais Joël Giraud a souhaité soulever diverses questions :

• Comment l’ARCEP a-t-elle pu assurer sa mission en termes d’accessibilité et d’égalité des territoires et de quels outils a-t-elle disposé pour veiller au bon déploiement de la 3 G ?
• Comment concrètement sur le terrain sera-t-il possible d’accélérer les services des opérateurs sur les territoires ruraux et dans quels délais ?
• Quel est le réel pouvoir de sanction de l’ARCEP ? Quelle est sa marge de manœuvre en matière de régulation du système dans la mesure où les autorités se trouvent face à une multiplicité d’acteurs ?

Ecouter l’intervention de Joël Giraud : https://www.youtube.com/watch?v=l9YyI-QY9ec&feature=youtu.be

Plan Très Haut Débit écoles connectées : La secrétaire d’Etat confirme à Joël Giraud que 42 établissements scolaires du département sont éligibles à ce programme

Préoccupé par un traitement égalitaire de tout le territoire en matière d’accès au numérique, le député Joël Giraud a régulièrement interrogé le gouvernement sur l’état d’avancement du projet « plan très haut débit écoles connectées ».

Il vient de recevoir la réponse suivante de la part des services de la Secrétaire d’État chargée du Numérique, Axelle Lemaire.

« Par anticipation des déploiements prévus dans le cadre du Plan France Très Haut Débit et pour apporter une réponse rapide aux établissements scolaires qui ne bénéficieront pas à court terme du très haut débit, l’Etat a en effet ouvert un appel à projets complémentaire « écoles connectées ». Fin mai 2014, l’Etat a sélectionné 18 fournisseurs d’accès à internet proposant au total 56 offres ouvrant droit à la prise en charge de l’Etat

Parallèlement, après consultation des collectivités territoriales en charge des schémas directeurs territoriaux d’aménagement numérique (SDTAN), la liste des établissements éligibles à la prise en charge de l’Etat a été arrêtée et communiquée début juin aux fournisseurs d’accès à internet et aux rectorats, via la Direction du numérique pour l’éducation du ministère de l’Education nationale. A titre d’information, 42 établissements scolaires sont éligibles dans le département des Hautes-Alpes.

En outre, les FAI retenus ont commencé leurs démarches de communication auprès des établissements et des communes. Celles-ci devraient s’amplifier d’ici la fin du mois de juin.

Concrètement, pour vérifier son éligibilité à l’appel à projets « écoles connectées », une école doit contacter son délégué académique numérique (DAN), qui est  son interlocuteur privilégié sur ce sujet.

Ensuite, l’école (ou la mairie) doit contacter l’un des FAI retenus par l’Etat, si ces derniers ne l’ont pas déjà contactée »

La liste des établissements retenus :  Téléchargement HautesAlpes

Réforme territoriale : le Premier ministre prend acte de la spécificité de la montagne et annonce sa présence au 30e congrès de l’ANEM, le 17 octobre à Chambéry

A la veille de la présentation en Conseil des ministres des deux projets de loi relatifs aux collectivités territoriales, une délégation pluraliste de l’Association Nationale des Élus de la Montagne conduite par sa Présidente Frédérique MASSAT a été reçue, mardi 17 juin, par le Premier ministre Manuel VALLS, entouré de Marylise LEBRANCHU, ministre de la décentralisation, de la réforme de l'État et de la fonction publique, et d’André VALLINI, secrétaire d’Etat à la réforme territoriale.

Frédérique MASSAT, députée de l’Ariège et Présidente de l’ANEM, accompagnée de Marie-Noëlle BATTISTEL, députée de l’Isère, Annie GENEVARD, députée du Doubs, et Pierre HERISSON, sénateur de la Haute-Savoie, ont fait plusieurs propositions à intégrer dans les deux projets, portant sur :

1. La création d’une vice-présidence en charge de la montagne au sein des nouvelles régions et dans les intercommunalités ainsi que d’un collège des communes de montagne dans les EPCI où les communes de montagne sont minoritaires;
2. La garantie de la cohésion territoriale et de la proximité en montagne avec une structure intermédiaire entre la région et la commune permettant le maintien du département en milieu rural et montagnard ;
3. La non-opposabilité aux territoires de montagne du seuil de 20 000 habitants en matière d’intercommunalité ;
4. Le  renforcement de la péréquation verticale et horizontale ainsi que de la solidarité en faveur des collectivités les plus démunies, très nombreuses en montagne.

Manuel VALLS, très attentif à ces préoccupations a apprécié positivement ces propositions en faveur de la représentation de la montagne au niveau régional et intercommunal, affirmé sa volonté de créer des dérogations au seuil de 20 000 habitants pour l’intercommunalité et de veiller au volet montagne dans les futurs contrats de plan. Il s’est déclaré très ouvert sur la structure nécessaire au maintien de la cohésion territoriale entre commune et Région.

Il a fait part de son intention de réunir un Conseil national de la montagne avant l’examen du texte sur les départements et  les compétences.

Répondant à l’invitation de la présidente, le Premier ministre a répondu positivement et viendra conclure le 30e congrès de l’ANEM à Chambéry le 17 octobre prochain.

Réforme territoriale : l’ANEM exprime ses exigences pour éviter la vente à la découpe de la montagne

Au lendemain des annonces du président de la République sur la réforme territoriale, l’Association Nationale des Elus de la Montagne exprime ses préoccupations et n’entend pas laisser imposer un schéma de gouvernance exclusivement urbain sur les territoires qu’elle représente.

Frédérique MASSAT, députée de l’Ariège, présidente, et Laurent WAUQUIEZ, député de la Haute-Loire, secrétaire général, ont réuni le Bureau de l’ANEM qui souhaite se prononcer, au plus vite, sur un projet global à partir de 5 exigences essentielles sur la réforme des collectivités locales :

1.     La nouvelle organisation ne peut être une sorte de vente à la découpe des territoires. La création de grandes régions doit donner toute sa place à la montagne en lui assurant visibilité et légitimité. Avec l’agrandissement du périmètre des régions, le danger d’un néo-jacobinisme régional serait d’autant plus à craindre que le contre poids de l’assemblée départementale n’existerait plus ;

2.     La cohésion territoriale et sociale ainsi que de la proximité en montagne devant être impérativement garantis, l’Association plaide en faveur de la pérennité d’une structure intermédiaire entre la région et la commune ce que permettrait le maintien du département en milieu rural et montagnard ;

3.     L’augmentation du seuil des intercommunalités ne doit pas s’appliquer en zone de montagne, la réalité des bassins de vie, de la géomorphologie et de la rigueur climatique notamment devant primer. Pour éviter la dilution des petites communes de montagne dans de grands ensembles urbains, un collège des communes de montagne doit être instauré dans les intercommunalités, celles-ci devant intégrer par voie contractuelle un projet pour la montagne ;

4.     La contribution des collectivités locales à la baisse des dépenses publiques à hauteur de 11 milliards d’euros sur la période 2014-2017 doit être étalée et ne se conçoit pas sans un renforcement de la péréquation verticale issue du budget de l’État et de la péréquation horizontale entre collectivités, au nom de la solidarité en faveur des plus démunies;

5.     Pour œuvrer en faveur de l’égalité des territoires, il faut renforcer la solidarité nationale et le rôle de l’État territorial, dont le maillage des sous-préfectures doit être sauvegardé dans les départements montagnards.

L’ANEM sera reçue dans les prochains jours par la ministre de la Décentralisation, de la Réforme de l'Etat et de la Fonction publique ainsi que par le Premier ministre.

150 ans d'alpinisme sur la Barre des Ecrins

Il y a 150 ans, le 25 juin 1864, le britannique Edward Whymper et ses deux autres compagnons de cordée effectuaient la première ascension de la Barre des Écrins, plus haut sommet des Alpes du Sud avec ses 4 102 mètres d’altitude, se taillant un chemin à coup de hache dans le manteau blanc glacé.

2014 sera une année de commémorations sur la commune de l'Argentière-La Bessée. Le premier rendez-vous était fixé ce dimanche 1er juin.

Une centaine de personnes ont cheminé du centre de la ville jusqu'à la statue du célèbre alpiniste en bordure de la RN 94, au pied des rampes de l'Argentière.

Ce fut également l'occasion de découvrir deux personnalités locales qui ont accompagné Whymper dans ses exploits. Jean Casimir Giraud dit “petit clou”, cordonnier à La Bessée et Jean Raynaud, chef cantonnier.

De nombreuses personnalités étaient présentes aux côtés du député-maire de l'Argentière-La Bessée Joël Giraud notamment Pierre Denis - conseiller général et Claire Bouchet - conseillère régionale déléguée à la montagne.

Jusqu'à la fin du mois de septembre, divers événements vont être organisés sur la commune de l'Argentière-La Bessée et dans les huit autres communes du Pays des Ecrins.

Des rendez-vous à ne pas manquer !

Retour sur le Moutain Planet

Article du Dauphiné Libéré du 12 mai 2014

 

Le ski alpinisme, sport emblématique des Hautes-Alpes

 

franchit la 1ère étape pour participer aux Jeux Olympiques

Le Comite International Olympique ( CIO ) a fait franchir au ski alpinisme la 1ère étape pour une participation aux JO puisque sur avis de sa commission exécutive , il a accorde à la Fédération internationale de ski alpinisme ( ISMF) une reconnaissance provisoire , préalable a une reconnaissance définitive dans 2 ans.  Le CIO a fait savoir que «l'ISMF est une Fédération Internationale profondément attachée à l'idéal olympique, en plein essor, qui connaît un grand succès auprès des jeunes, respecte la parité hommes/femmes et la bonne gouvernance» et s'est déclaré « ravi d'accueillir cette fédération au sein de la famille olympique.» Une joie partagée par Joël Giraud, député des Hautes-Alpes et président de la Commission Permanente du Conseil National de la Montagne, qui s'est beaucoup investi en faveur de cette reconnaissance de sport sain, respectueux de l'environnement de la montagne, ou les hauts alpins comme Laetitia Roux, Mathéo Jacquemoud  excellent et portent haut et fort les couleurs du département.

Compte-tenu des procédures à suivre, le ski alpinisme pourrait intégrer les Jeux Olympiques en 2022.

 

 

Copyrigt : Claudine Fouque/Alpes&Midi

Les discussions avaient été fructueuses avec le CIO et l’appui des élus lors des Championnats d’Europe 2012 à Pelvoux.