Député des Hautes-Alpes membre du groupe RRDP (Radical Républicain Démocrate et Progressiste)
Joël GIRAUD est membre titulaire du Conseil national pour le développement, l'aménagement et la protection de la montagne (Président de la Commission Permanente du CNM) et membre titulaire du Conseil national du tourisme.
Dans le cadre de sa fonction de député, Joël GIRAUD est membre de la Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire. Il est également Président du groupe d'amitié France Italie, vice - président des groupes d’amitié France Chine et France Suisse et participe en qualité de vice-président aux groupes d’études aménagement du territoire, climatisme et thermalisme, politique de l’eau, en qualité de secrétaire aux groupes d’études montagne et question du Tibet et en qualité de membre aux groupes d’études économie sociale et solidaire, langues régionales, parcs nationaux et régionaux, tourisme trufficulture et zones et travailleurs frontaliers.
Comme il l’avait annoncé lors de sa visite organisée par le député Joël GIRAUD le 13 mai dernier, Jean-Michel BAYLET, Ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales a débloqué 300 000 euros pour accompagner la réorientation économique des entreprises impactées par la fermeture du tunnel du Chambon
« Une étude prospective, réalisée de mars à mai dernier, a conduit les élus et les professionnels de la vallée à établir une stratégie touristique collective visant à mieux attirer et accueillir la clientèle touristique (vélo- VTT, vélo de route ou à assistance électrique). Des formations collectives et un accompagnement seront également proposés à ces entreprises par la Chambre de Commerce et d'Industrie des Hautes-Alpes. La démarche collective, engagée par les acteurs économiques de la vallée, avec le soutien de l’État et des collectivités régionale et départementale, vise à soutenir une stratégie de conquête pour monter en gamme l'offre touristique, attirer de nouveaux clients et renforcer la notoriété de la destination « Haute-Romanche». Les actions de promotion auprès des clientèles « vélo » que conduira l'office du tourisme seront également soutenues dans ce cadre ».
Joël Giraud appelle Laurent Wauquiez à mettre en cohérence ses choix de président de Région avec ses convictions de président de l’ANEM
Un document de travail soumis à la prochaine commission transports de la Région Auvergne-Rhône Alpes propose un scénario catastrophe de fermeture de la ligne Grenoble Gap. Il convient de rappeler que la ligne Grenoble Gap est gérée par la Région Auvergne-Rhône Alpes et Valence Briançon par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Cela étant, l'infrastructure est partagée entre les deux régions et les deux directions de SNCF Réseau (ex RFF). Les anciens vice-présidents des régions Provence-Alpes-Côte d’Azur Jean-Yves Petit et Rhône-Alpes Éliane Giraud, sénatrice de l'Isère, avaient en 2014 mis en œuvre une efficace collaboration pour sauvegarder et développer l’étoile ferroviaire de Veynes.
Il semble bien que cette perspective s'éloigne donc. Au-delà, il serait incompréhensible que la région Auvergne-Rhône Alpes puisse prendre des décisions impactant sa voisine la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en enclavant ses territoires alpins sans aucune concertation.
C'est pourquoi il convient de se mobiliser afin d'éviter un scénario catastrophe qui certes n'est pour l'instant qu'un scénario mais qui en dit long sur la conception du service public en montagne du président de la région Auvergne-Rhône Alpes Laurent Wauquiez, par ailleurs président de Les Républicains et de l'Association Nationale des Élus de Montagne (ANEM). C'est à ce dernier titre qu'il faut l'appeler à un sursaut pour mettre en adéquation ses différentes casquettes en faisant en sa qualité de président de région ce qu'il prône comme président de l’ANEM.
Publié par Anthony PITON le mar, 20/09/2016 - 13:17
L'information vient de Joël Giraud, le député-maire PRG de l'Argentière-la-Bessée qui a adressé la nouvelle par courrier à Michel Frison, le maire de La-Roche-de-Rame, et à Jean-François Albrand, le président de l'association "Déviation LRDR". L'étude relative à la déviation de la Roche-de-Rame est bien inscrite au contrat de plan État-Région, et avec un budget dédié de l'Etat (200.000 euros) qui ne sera donc pas décompté du budget dédié au contrat de plan.
La sous-préfète de Briançon, Isabelle Sandrané, prévoit d'ores et déjà une réunione, qui aura lieu prochainement, avec toutes les instances concernés, les élus du secteurs et les représentants de l'association "Déviation LRDR" qui saluent la bonne nouvelle pour la RN94 et La-Roche-de-Rame, probablement le seul endroit en France où sur une route nationale, deux camions ne peuvent pas se croiser.
TRANSPORT / Une annonce de Joël Giraud, député PRG des Hautes-Alpes
Les études finales pour la déviation de la Roche de Rame seront bien intégrées au CPER, Contrat de Plan Etat Région. Une annonce faite en juin dernier à Joël Giraud, député des Hautes-Alpes, par Jean-Michel Baylet, Ministre en charge de l’Aménagement du Territoire. L’annonce est confirmée par le Parlementaire dans un courrier envoyé le 15 septembre dernier au maire de La Roche de Rame, Michel Frison, et le président de l’Association pour la déviation de la Roche de Rame, Jean-François Albrand. Le CPER mentionnera « de manière explicite » la mise à jour de l’étude, mais pas le montant car il sera pris en charge à 100 % par l’État. La somme annoncée est d’environ 200.000 euros.
Publication d'Alpes 1 Alpes du Sud le 16 septembre 2016.
Monsieur GIRAUD était intervenu auprès de la SNCF suite au projet de fermeture des guichets de vente des gares de Serres, Aspres sur Buëch et Laragne. Voici la réponse de Monsieur MOUGENOT, directeur régional.
EMMANUELLE LUCAS (à Briançon), le 11/08/2016 à 8h40
Durant quinze jours, La Croix explore l’aménagement du territoire à travers les régions.
La cité alpine située en bout de ligne SNCF et entourée de cols présente des difficultés d’accès. Pourtant, des solutions existent à la fois par le train et par la route.
Le train de nuit Paris-Briançon. / yg/PHOTOPQR/LE DAUPHINE/MAXPPP
À 7 h 30, en ce petit matin ensoleillé, les voyageurs du Paris-Briançon échangent leurs impressions. Partis la veille à 21 h 22 de la gare d’Austerlitz, ils se réveillent devant les paysages somptueux du lac de Serre-Ponçon, à Embrun (Hautes-Alpes).
La ville la plus haute de France est un peu isolée
À 8 h 30, ils arriveront dans la ville « la plus haute d’Europe ». En attendant, ils commentent la bonne nouvelle : la veille, le ministre des transports Alain Vidalies a annoncé que le Paris-Briançon était maintenu pour trois ans, « faute d’alternative ». La ligne ne fermera donc pas d’ici à la fin 2017, contrairement aux autres lignes de nuit.
Il faut dire que la géographie somptueuse du Briançonnais tourne au casse-tête pour les élus et les aménageurs de tous ordres. Campée à 1 300 m d’altitude, la ville est aussi située à 15 km de la frontière italienne et sur la route des cols.
La ville de Briançon est située dans les Hautes-Alpes, près de la frontière italienne. / /
Elle est desservie au départ de Grenoble par la D1091, actuellement fermée du fait de l’effondrement du terrain au niveau du tunnel du Chambon en avril 2015 et qui ne sera rouverte qu’en fin d’été 2017. L’autre voie d’accès est la RN94 en provenance de Gap et à destination de l’Italie par le col du Montgenèvre.
Incontournable chemin de fer
« Le train reste absolument nécessaire. Certaines personnes n’ont aucune envie de conduire sur les routes de montagne enneigées », explique Joël Giraud, député (PRG) des Hautes-Alpes et maire de la commune de L’Argentière-La-Bessée, une petite ville de 2 300 habitants posée à flanc de montagne.
Cet ancien inspecteur des finances amateur de bons mots se bat inlassablement pour le désenclavement du Briançonnais. Avec le maintien du train de nuit, il a marqué un point.
Le train de nuit a ses ardents défenseurs
« Je vais repartir à la charge auprès du ministère en septembre, prévient-il avec une gourmandise amusée. Il nous faut obtenir un cahier des charges précis, avec des trains supplémentaires pendant les vacances, ainsi qu’un programme de rénovation des couchettes. Nous pouvons bien demander cela, car au fil du temps, nous avons beaucoup perdu. »
Un « Collectif de défense du train de nuit » est né autour de Bernard Liger et Robert de Caumont, ancien maire de Briançon. Selon lui, ce train n’a rien à envier aux TGV plus récents. « Il reste le moyen de transport le plus rapide, car il permet de gagner deux jours de vacances : vous partez le vendredi soir de Paris, vous êtes le samedi matin sur les pistes ! » « C’est aussi le moyen de transport le plus sûr pour les élèves pensionnaires ou les personnes âgées », renchérit un autre membre du collectif, Francine Dardenne, élue EELV de Briançon.
De nécessaires progrès
Pourtant, chacun déplore le manque de fiabilité technique de la ligne. Du coup cette année, pour la première fois, il y a eu plus de voyageurs entre la gare TGV d’Oulx (en Italie) et Serre-Chevalier qu’entre la gare de Briançon et Serre-Chevalier.
« Rendez vous compte, le train de nuit roule à 60 km/h de moyenne, soit moins vite que les trains à vapeur ! », s’étranglent Franck Gatounes, conducteur de train, et Gérard Martinez, régulateur, tous deux élus CGT. « Et il n’a circulé que 50 fois depuis janvier, principalement du fait de travaux sur les voies. » Ces deux passionnés, qui donnent de leur temps libre pour animer une micheline « artistique et culturelle » sur la ligne (1), y voient « l’épuisement de la politique de régionalisation ».
Ce modèle se heurterait à une évidence : Briançon est en bout d’une ligne qui traverse plusieurs régions. « Rhône-Alpes n’a pas forcément envie de payer des travaux sur une ligne qui dessert Provence Alpes Côte d’Azur. À l’inverse, les élus provençaux ne sont pas forcément très intéressés par les trains alpins. Bref, nous embêtons tout le monde. C’est pourtant à ce prix que les petites villes sont desservies. »
► La solution passe aussi par l’Italie
Le tunnel du Chambon étant fermé, les automobilistes redécouvrent celui du Fréjus. Seul problème : tout mineur doit posséder une autorisation de sortie du territoire signée par ses deux parents pour quitter le sol français, y compris pour emprunter le tunnel. Les enfants de couples divorcés, par exemple, sont concernés. Le député Joël Giraud compte demander une dérogation pour les régions frontalières.
La perspective de la future LGV Lyon-Turin, prévue pour 2029, alimente beaucoup d’espoirs. La gare italienne de Susa devrait alors devenir un nœud ferroviaire situé à 3 heures de Paris, 4 heures de Barcelone ou 5 heures de Londres. Or Susa est à 55 km de Briançon, qui espère donc une desserte de bus ou TER conséquente.
Une partie de la commission des finances de l'Assemblée Nationale avec à sa tête son Président Gilles Carrez s'est rendue ce jour sur le chantier du Lyon-Turin en Savoie à l'invitation du sénateur de Savoie Michel Bouvard pour visiter à la fois l'usine de fabrication des voussoirs du tunnel mais aussi les descenderies d'accès au chantier.
Joël Giraud en a profité pour rappeler la situation particulière du Briançonnais et la nécessité de penser à son accessibilité à partir de la future gare TGV de Susa Internazionale, un sujet déjà abordé le lundi 13 juin à Turin avec Mario Virano et le maire de Briançon Gérard Fromm.
Mario Virano a confirmé sa venue à l'automne à Briançon pour lancer les études transfrontalières sur le sujet.
De gauche à droite : Michel Bouvard - Gilles Carrez et Joël Giraud à bord du tunnelier
Chorges l’attendait depuis tant d’années. « C’est avec émotion et satisfaction que je vois la disparition de ces feux tricolores et l’aboutissement des travaux de ce nouveau rond-point », a déclaré le maire de la commune, Christian Durand, lors de l’inauguration de cette infrastructure, hier après-midi.
Ce rond-point, implanté sur la route nationale 94 à l’entrée de Chorges, « n’est que le début du réaménagement de l’entrée de ville ». « Le parvis de la gare va devenir un pôle multimodal », où se croiseront les modes de transport : train, voiture, vélo, marche à pied… « Et la RN 94 va être transformée en un véritable boulevard urbain. »
« Il reste des points noirs sur le réseau routier »
« La solution adoptée est la bonne pour la fluidité de la RN 94 », a affirmé Jean-Marie Bernard, président du conseil départemental des Hautes-Alpes. « Ce rond-point permet de supprimer un point noir routier qui provoquait, notamment lors des week-ends et des vacances, des files d’attente considérables qui engendraient de l’énervement et de l’insécurité », a appuyé Chantal Eyméoud, maire d’Embrun et vice-présidente de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. « C’est un carrefour qui a tué, a rappelé le député Joël Giraud. Avec cet aménagement, les voitures arriveront avec une vitesse ralentie à cet endroit. Les décès devraient être remplacés par de la tôle froissée. »
Unanimement, les élus ont insisté sur la nécessité de poursuivre les travaux sur le réseau routier. « Ici, dans les Hautes-Alpes, il reste d’autres points noirs. Nous devons travailler à une meilleure offre de circulation pour la population et les touristes », a affirmé Chantal Eyméoud.
« L’État, accompagné de cofinanceurs, continue de se préoccuper des axes routiers. Il ne cesse d’investir », a assuré Philippe Court, préfet des Hautes-Alpes, citant notamment le chantier de la rocade Gap. Et de révéler que la commune de Chorges bénéficierait d’une aide de 200 000 euros pour l’aménagement de son entrée de ville.
En chiffres 1,2 million d’euros d’investissements, cofinancés par l’État (37,5 %), la Région (37,5 %) et la commune de Chorges (25 %). n 17 ans d’attente pour le maire de Chorges. n 8 mois de travaux (dont 3 mois d’interruption pendant l’hiver). n 200 000 euros d’aides de l’État à la commune à venir pour l’aménagement du pôle multimodal du parvis de la gare.
LA PHRASE
Ce rond-point, c’est un échelon sur la grande échelle qui relie Briançon à l’autoroute. Il faut poursuivre les travaux sur le réseau routier.
Jean-Marie Bernard président du conseil départemental
En chiffres n 1,2 million d’euros d’investissements, cofinancés par l’État (37,5 %), la Région (37,5 %) et la commune de Chorges (25 %). n 17 ans d’attente pour le maire de Chorges. n 8 mois de travaux (dont 3 mois d’interruption pendant l’hiver). n 200 000 euros d’aides de l’État à la commune à venir pour l’aménagement du pôle multimodal du parvis de la gare.