Joël Giraud est intervenu jeudi 30 octobre sur le projet de loi de finances pour 2015, en tant que rapporteur sur la mission commerce extérieur.
Il a rappelé que le solde de la balance globale française poursuit son amélioration, dans un contexte de ralentissement des échanges à l’échelle planétaire.
Joël Giraud en a profité pour mettre l’accent sur les résultats encore trop moyens des Très Petites Entreprises et des Entreprises de Taille Intermédiaire à l’export, l’appareil exportateur de la France restant extrêmement concentré sur les grands groupes et ne comportant pas assez de PMI et PME.
Il a donc souligné l’importance de la coopération décentralisée, les territoires étant le premier partenaire des entreprises dans leur démarche à l’export et ce facteur doit, selon lui, impérativement éclairer la réforme territoriale en cours.
Le député-maire de l’Argentière a également interpellé le Ministre de l’Economie sur un sujet particulièrement préoccupant dans le cadre des négociations du partenariat transatlantique (TAFTA).
En effet, le mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et Etats, ressemble fort pour lui à un cheval de Troie juridique et il s’inquiète des implications qu’un tel dispositif pourrait avoir, notamment en termes de démocratie et de souveraineté de l’Etat, en imposant juridiquement des choix (viande aux hormones, exploitation du gaz de schiste…) rejetés par la société et les élus.
Il se félicite donc de la réponse d’Emmanuel Macron qui partage les inquiétudes du député sur ce point, au sujet duquel il s’entretient régulièrement avec son collègue allemand et l’a assuré de l’extrême vigilance du gouvernement à ce sujet, une vigilance que le députe aimerait voir mieux vérouillée sur le plan du droit international.
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