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Communiqué de presse
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Le président du Sénat et le gouvernement s’engagent pour un avenir meilleur de la montagne |
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La présidente et le secrétaire général de l’ANEM, Frédérique Massat, députée de l’Ariège, et Laurent Wauquiez, député de Haute-Loire, se sont félicités de la forte mobilisation des élus des six massifs, lors du 29ème congrès de l’Association, qui s’est tenu les 17 et 18 octobre à Cauterets (Hautes-Pyrénées). Le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, et les deux ministres présents – Philippe Martin et Marylise Lebranchu – ont reconnu le caractère singulier et les solutions innovantes de la montagne. En ouvrant les travaux, Jean-Pierre Bel, sénateur de l’Ariège, s’est déclaré attentif à défendre la spécificité de la montagne. De son côté, Philippe Martin, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, a tenu à remettre les élus au coeur de la réflexion sur l’avenir de l’hydroélectricité et des énergies renouvelables en créant une table ronde à cette fin. Il a notamment évoqué un aménagement possible de la Loi sur l’eau. Durant l’atelier consacré au très haut débit, les élus ont interpellé les opérateurs et les pouvoirs publics. Ils réclament une démarche pragmatique mobilisant toutes les techniques disponibles afin d’accéder immédiatement à un haut débit de qualité, sans se priver de prendre date pour l’équipement en fibre optique. Sur la place de la montagne dans la réforme des territoires, les intervenants ont été unanimes à demander le maintien de la création du Haut Conseil des territoires et à désapprouver haut et fort l’état actuel du découpage de la carte cantonale dans beaucoup de départements. Ils demandent le respect de la spécificité montagne qui a prévalu lors de la préparation de la loi et les modifications qui s’imposent avant le découpage définitif. Les élus de la montagne ont, en outre, vivement souhaité que l’apport de la montagne en tant que château d’eau de la nation soit enfin reconnu. Face aux
interrogations des élus sur la place et la reconnaissance de la montagne,
Marylise Lebranchu, ministre de la réforme de l’État, de la décentralisation
et de la fonction publique, a parlé de territoires à « haute valeur
environnementale ». Elle s’est engagée à ce que les territoires « dont on a
tous besoin » trouvent une forme de compensation. A propos des normes qui
paralysent de nombreuses initiatives, Marylise Lebranchu a indiqué qu’elles
ne doivent pas s’appliquer pas de la même façon sur tous les territoires et
confirmé que leur quantité doit être diminuée.
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