M. Joël Giraud attire l'attention de Mme la secrétaire d'Etat auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé chargée de la santé sur des problèmes soulevés par certains kinésithérapeutes. Cette profession qui compte près de 70.000 personnes doit aujourd'hui être protégées des risques qu'elle connaît en raison de son incontestable utilité et de son unicité. Certains représentants de cette profession se sentent oubliés face aux difficultés qu'ils rencontrent ; c'est pourquoi, plusieurs revendications sont pointées. D'abord, il est demandé une revalorisation tarifaire en raison des charges considérées trop élevées ainsi que la mise en place d'un tarif unique. Ensuite, la reconnaissance professionnelle est réclamée (autrement dit l'autonomie et les consultations en première intention). Enfin, la protection du diplôme face aux praticiens ostéopathes n’étant ni kinésithérapeutes ni médecins et une amélioration du cursus universitaire, notamment par l'obtention d'un master validant la formation sont demandés. Il souhaiterait donc connaître les positions du Gouvernement face à ces attentes.