Il faut faire un constat qui est celui d’un échec.
La Gauche progresse partout… sauf dans les Hautes-Alpes.
Même si les scrutins ne sont pas comparables, on est très loin de la dynamique de 2010 lorsque je conduisais la liste de Michel VAUZELLE aux élections régionales où l’ensemble des forces de Gauche et Ecologistes rassemblait plus de 54 % des électeurs hauts-alpins.
Je crois que l’erreur fondamentale est de ne pas avoir fait de campagne départementale avec un leader, un programme, une équipe.
Chacun est allé au combat, seul dans son canton, face à une droite qui elle, avait un leader, un bilan, une équipe et qui est arrivée à faire oublier qu’avec 15 conseillers dans chaque camp, elle n’avait plus la majorité.
Et cela a été mortel dès le premier tour. D’autant que la campagne a parfois dépassé les limites, notamment à l’endroit de mon ami Jean-Claude CATALA qui en a été la principale victime.
Le problème n’était pas lors de ces cantonales de savoir qui conduit la campagne, c’etait de sentir une dynamique départementale et il n’y en avait pas réellement à Gauche.
Au-delà, la capacité de fédérer toutes les composantes de l’opposition nationale s’est posée, comme dans d’autres départements, mais de manière plus accrue.
Cette capacité à rassembler impose un postulat préalable : le respect des différences, le dialogue.
C’est sur ces bases que la Gauche haut-alpine doit reconstruire une dynamique, pas en tenant des propos amers qui renforcent la division.
C’est la raison pour laquelle je me suis refusé et me refuserais toujours à toute polémique, d’autant plus ridicule que le seul canton qui bascule à gauche est celui de L’Argentière, chasse gardée de l’UMP et de ses alliés depuis 1985.
L’échec départemental impose une analyse, une introspection dont le parti dominant de la Gauche ne peut pas s’exonérer, et dont nous sommes tous comptables car, in fine, ce sont les citoyens de ce département qui ont perdu une chance unique, celle d’un retour à l’équité entre les citoyens et les territoires.
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