Depuis de nombreuses années, les élus de la montagne se battent pour faire reconnaître les spécificités de la montagne par l’Europe.
Par un courrier à José Manuel BARROSO, président de a Commission Europénne, le député des Hautes-Alpes demande la rédaction d’un livre vert sur l’avenir de la politique en faveur des zones de montagne. Cette démarche est conjointe à tous les élus de montagne d’Europe, rassemblés au sein de Euromontana, l’Association Européenne des Elus de Montagne. La même démarche a montré son efficacité pour les zones maritimes et les esprits ont évolué à Bruxelles. L’élargissement de l’Union et le bilan de santé de la PAC pour la période 2008-2009 constituent une opportunité qu’il faut saisir.Pour Joël Giraud, député PRG des Hautes-Alpes c’est une avancée importante : « Depuis vingt ans, l’Europe refusait de modifier son analyse. La doctrine de Lisbonne avait été mal interprétée et il aura fallu du temps pour faire bouger les esprits et faire comprendre que la montagne peut participer à la stratégie de développement de la compétitivité. Letout est de prendre en compte sa spécificité et de traiter différemment des situations objectives différentes. C’est fondamental, notamment en ce qui concerne la place de l’agriculture en montagne».
La prise en compte de la montagne permettra des approches nouvelles : la gouvernance par massif, la valorisation du rôle de château d’eau des montagnes, les liens avec les zones urbaines, la prise en compte de leur exposition aux risques naturels et leur rôle dans la protection de espace de l’aval…
Pour Joël Giraud « Cela peut être un changement fondamental dans la conception même de l’espace européen : au sein de l’Union, les montagnes ne sont plus des frontières, elles constituent la charpente et l’ossature des territoires. »
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