Le député PRG des Hautes-Alpes, Joël Giraud, s’est exprimé lors de l’examen du dernier texte de la législature, tendant à renforcer les obligations comptables des partis politiques et des candidats.
À l’heure où les français rejettent de plus en plus les partis politiques, Joël Giraud a tenu à participer à la dernière séance parlementaire de la 14ème législature à l’Assemblée Nationale, pour soutenir ce texte qui vise à instaurer une plus grande transparence entre les citoyens et les partis politiques s'agissant notamment des micros partis comme « Jeanne », lié au FN, et qui fait l'objet d'une affaire judiciaire en cours, mais qui n'est pas un cas isolé car la France compte 431 partis politiques....dont combien sont fictifs ?
Fidèle à son engagement de tous les instants, Joël Giraud a donc œuvré jusqu’au terme de son mandat pour moderniser la démocratie et, en l’occurrence, redonner une plus forte légitimité aux partis politiques.
Il a d’ailleurs regretté que le Sénat ait vidé le texte d'une partie de sa substance en supprimant l’article 2, qui instaurait la transmission obligatoire à la Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Financements Politiques (CNCCFP) des flux financiers nets notamment liés à des prêts entre partis politiques ainsi que la publication systématique des montants nets de ces flux entre partis.
Il s’agit d’une loi qui va tout de même dans le bon sens, et dont l’esprit doit être conservé lors de la prochaine législature, c’est en tout cas le souhait émis par Joël Giraud, afin de réconcilier encore un peu plus les français avec la politique.
Il en a également profité pour rappeler que la grande majorité des parlementaires payent injustement les écarts et manquements de certains de leurs collègues, qui nuisent à l’image globale du Parlement et de son action alors que d'autres passent leur temps à travailler à des centaines de kilomètres de leur vie familiale et professionnelle. Ainsi, il formule le vœu qu’à l’avenir, le travail réalisé à l’Assemblée Nationale par les députés « soit plus respecté » notamment sur les réseaux sociaux.
Enfin, Joël Giraud a souhaité que la prochaine législature s’oriente vers une « revalorisation du Parlement, notamment dans sa fonction de contrôle et d’évaluation des politiques publiques », et « une meilleure maîtrise du processus législatif, ne recourant plus systématiquement à la procédure accélérée », trop usitée par le Gouvernement.