-Alpes de Haute-Provence-
Le débat sur le projet de loi Sapin II ne passionne pas les foules, et pourtant, les députés discutent d’un texte visant à lutter contre la corruption, protéger les lanceurs d'alerte et mieux encadrer les salaires des grands patrons. Un sujet dont s’était déjà emparée la députée PS des Hautes-Alpes, Karine Berger.
Un débat qui s’est ouvert hier à l’Assemblée nationale et dont le député-maire de Forcalquier, Christophe Castaner est « responsable pour le groupe majoritaire de ce texte qui est une étape clé dans le renforcement des valeurs au fondement de notre pacte démocratique, économique et social ». Un texte qui selon le député des Alpes de Haute-Provence « permettra d’élever le niveau de la France, par rapport à ses confrères européens et internationaux, dans le domaine de la transparence, et de la lutte contre la corruption avec notamment la création d’une Agence nationale de lutte contre la corruption ».
« Un vrai marqueur de gauche »
L’élu qui se dit « fier de défendre ce texte aux côtés de Michel Sapin, Emmanuel Macron, Stéphane Le Foll et Manuel Valls pour aller toujours plus loin dans la transparence et faire de cette dernière un vrai marqueur de Gauche ».
Akhenaton en guise de conclusion à l’Assemblée
Comment faire parler d’un texte en dehors de l’assemblée ? Christophe Castaner a peut-être trouvé un début d’accroche, en citant le chanteur du groupe IAM, Akhenaton, ce lundi, lors de la conclusion de son intervention à la tribune de l’Assemblée nationale :
« Au moment de conclure, je m'aperçois n'avoir fait aucune citation sur la transparence. J'ai bien en tête Akhenaton qui dit : Je suis tellement effacé, j'en suis devenu transparent. Mais je me dis que dans cet hémicycle, ça ne va pas s'adapter... »
Retrouvez l'extrait isolé par LCP ici :
Joël Giraud pour la mise en place d’une rémunération maximale
Le député PRG des Hautes-Alpes quant à lui défend la mise en place « d'une rémunération maximale » pour les dirigeants d'entreprises.
« Nous demandons une rémunération maximale pour une décence minimale (…)une société a le droit, et même le devoir, de fixer une limite à l'ampleur de l'éventail des rémunérations. »