Joël GIRAUD est revenu en séance sur une situation inhabituelle et pourtant souhaitable dans la société : L’ESPRIT DE CORDÉE EN POLITIQUE
Comme en 1985, les groupes politiques de l’Assemblée Nationale (UDI, Radicaux de Gauche, Socialistes, Front de Gauche) malgré quelques réserves pour certains d’entre eux ont appelé à voter l’acte 2 de la loi montagne qui a donc été adopté cette après-midi par 511 voix pour et 1 voix contre, celle du député Jean Lassalle.
Il est à noter que les députés écologistes, d’extrême droite (FN et Ligue du Sud) et de Debout la République (mouvement de N. Dupont Aignan) soit se sont abstenus, soit n’ont pas participé au vote.
Dans son allocution très remarquée Joël GIRAUD, au nom du groupe Radical de Gauche, a commencé par des mots rassembleurs « Il est des moments dans la vie politique qui tranchent sur les affrontements stériles et les dérives politiciennes » rappelant le combat collectif des territoires de montagne, loin « des oppositions quelques fois bien artificielles ».
Le président du Conseil National de la Montagne a rappelé que « de nombreuses circulaires que nous avions arrachées, comme à l’école, sont désormais inscrites dans le marbre de la loi. Et au-delà de la montagne, de nombreuses mesures que nous avons votées vont s’appliquer sur d’autres territoires ou en faveur d’autres populations fragiles de France, je pense en particulier aux mesures relatives aux saisonniers, à celles relatives à l’école qui vont s’étendre par instruction à toute la ruralité, à celles générales relatives au tourisme qui vont, s’agissant notamment des offices de tourisme, concerner toutes les stations classées ou en cours de classement où qu’elles soient dans le territoire ».
Joël GIRAUD a conclu en souhaitant que «ce vote exprime aujourd’hui une rareté : l’esprit de cordée en politique ». Il a été entendu.
Texte de l'intervention : Téléchargement Explications de vote loi montagne 2 jgiraud 181016
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