Ce mercredi 22 juin, la séance des questions au Gouvernement à l’Assemblée Nationale était consacrée à des sujets européens, à la veille du scrutin qui doit décider du maintien ou non de la Grande Bretagne dans l’Union Européenne. Le député des Hautes-Alpes après avoir salué la mémoire de la députée britannique Jo Cox assassinée pour ses idées pro-européennes, a interpellé Michel Sapin, Ministre des Finances et des Comptes Publics sur les conséquences économiques pour la France d’un éventuel Brexit.
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Plusieurs études démontrent qu’une sortie du Royaume Uni de l’Union Européenne aurait un impact particulièrement significatif sur les Pays-Bas, l’Irlande, la Belgique et l’Allemagne. Mais la France quant à elle ferait partie des 6 pays les plus touchés par un Brexit : jusqu’à 3,2 milliards d’euros de pertes additionnelles à l’export pour les entreprises françaises d’ici 2019 dans le pire des scénarios.
Pour Joël Giraud, « Les courants anti-européen, anti-libéraux, anti-mondialisation et certains des partisans du Brexit font miroiter baisse de l’immigration et embellie économique pour mieux enfermer leur pays dans des logiques de peur qui servent leurs intérêts politiques. »
Vendredi prochain, vers 5 heures du matin, heure française, nous devrions avoir la publication de premiers résultats fiables et Joël Giraud a demandé au Gouvernement quels scénarios d’anticipation il a élaboré sur les conséquences d’un éventuel Brexit.
Le ministre, a rappelé que la France souhaite clairement que le peuple britannique décide librement de rester dans l’Union Européenne car selon lui, le pays qui risque le plus dans une éventuelle sortie de l’Union Européenne c’est la Grande Bretagne. Mais, Brexit ou non, il faudra prendre des initiatives pour renforcer politiquement, socialement et économiquement notre Europe encore en construction, sans doute plus encore aujourd’hui qu’il y a 60 ans lors de la signature du Traité de Rome.
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