Joël Giraud approuve la démarche mais demande un meilleur équilibre entre agriculture et biodiversité. Il exige aussi la fin des néonicotinoïdes et l'accélération de la recherche pour que l'agriculture dispose de produits de substitution
Deux ans après sa première présentation à l’Assemblée Nationale, le projet de loi sur la biodiversité en est à sa 10ème version. N’ayant pas trouvé d’accord à l’issue de la commission mixte paritaire, ce projet revient en nouvelle lecture cette semaine à l’assemblée nationale et c’est Joël Giraud qui intervenait ce mercredi matin en discussion générale au nom de ses collègues du groupe du Radical Républicain Démocrate et Progressiste.
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Les députés radicaux de gauche sont conscients des enjeux de l’avenir de la biodiversité pour notre planète et estime qu’un effort de pédagogie doit être fait pour bien faire comprendre au citoyen le fonctionnement de notre écosystème.
Il convient de trouver les bonnes réponses pour concilier ensemble développement économique, respect des écosystèmes et soutien de tous les acteurs de la diversité en particulier nos agriculteurs et l’ensemble du monde rural.
La biodiversité est menacée et nous devons trouver des compromis pour protéger la nature tout en respectant la culture et l’homme.
58 articles restent encore en discussion et des points de divergence importants demeurent.
Joël Giraud et ses collègues sont globalement favorables à ce texte mais proposeront plusieurs amendements sur des sujets importants notamment en faveur de l’agriculture. En effet, il convient de trouver un compromis sur une interdiction progressive des néonicotinoïdes mais cette démarche doit s’accompagner de la mise à disposition des agriculteurs de produits de substitution car on ne peut pas laisser les paysans sans solution face à la destruction de leurs cultures.
Le député a conclu en disant : « Sachons être à l’écoute de notre planète comme de tous les acteurs qui vivent la biodiversité au quotidien, c’est ce que nos concitoyens attendent de nous, être à la hauteur de la confiance qu’ils nous ont accordée. Nous formulons le vœu que ce projet de loi y contribue. »
Barbara Pompili - Secrétaire d'État auprès de la ministre de l'Environnement, de l'
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