AMÉNAGEMENT
Vent debout contre la réforme des Unités touristiques nouvelles
Les mouvements de protections de l’Environnement, Mountain Wilderness en tête, regrettaient la fin du processus de consultation des différents acteurs concernés qui permettait d’infléchir certains projets, que ce soit à l’échelon départemental ou de massif. Jusque-là, l’Etat via le préfet coordonnateur de massif (ou de département) rendait un avis à la lueur de l’expression collégiale.
De leur côté, les opérateurs déploraient de se voir imposer par la nouvelle législation une programmation à long terme des aménagements tant dans les schémas de cohérences territoriales (SCOT) que dans les PLU (Plan local d’urbanisme). Accélération pour la loi montagne II ? Le 7 avril dernier, alors que se tenait la commission permanente du Conseil national de la montagne (CNM) au fort des Rousses dans le haut Jura, la réforme a mis tout le monde d’accord…contre elle.
Selon le député haut-alpin Joël Giraud, président de la commission permanente du CNM : « Les travaux sur ce sujet ont été renvoyés au projet de loi montagne afin que d’éventuelles modifications soient apportées notamment sur les transports par câble comme élément de mobilité depuis les gares routière ou ferroviaire. »
De même pour la question des offices de tourisme des stations classées, qui pourraient ne pas être obligatoirement de compétence intercommunale, une demande d’instruction aux préfets va être faite pour surseoir aux transferts dans l’attente de l’Acte II de la loi montagne. Un texte qui, et c’est une bonne nouvelle pour les élus de montagne, pourrait être voté plus vite que prévu. Il pourrait être prêt dès fin avril selon le ministre de l’Aménagement du Territoire Jean-Michel Baylet.
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