Depuis plusieurs années, depuis même son premier mandat, le député radical de gauche Joël GIRAUD attire au mieux les sourires convenus de ses collègues élus des grandes métropoles et des plaines voire même les moqueries de certains mais il fait l'unanimité sur tous les bancs des députés de montagne en défendant les spécificités de l'irrigation en montagne.
Les ministres de l'agriculture et ceux de l'environnement se sont succédés sous les gouvernements de François FILLON, Dominique de VILLEPIN, Jean-Marc AYRAULT… sans que le député-maire de L'Argentière n'arrive à faire entendre la voix de la montagne mais cette fois, il a été écouté et entendu et le gouvernement a choisi une procédure à la fois rare et lourde pour que le dossier soit instruit, celle de parlementaire en mission, avec nomination par le Premier Ministre publiée au Journal Officiel, placement en mission auprès de la Ministre de l'Ecologie et plus encore les moyens de l'Agence de l'Eau et du Conseil General du Développement Durable à disposition pour enfin sortir de l'anonymat ces thèmes prioritaires pour la vie en montagne : l'irrigation gravitaire, les fontaines publiques, les débits réservés. Ce sont des chantiers qui impactent l'agriculture, la ressource en eau, la biodiversité et les risques naturels
Pour Joël GIRAUD : « il y a au gouvernement des ministres qui écoutent et ne font pas qu'ânonner les fiches techniques qu'on leur tend. Ségolène ROYAL est de ces ministres qui ont de la considération pour les parlementaires et qui prennent des décisions. Les débats budgétaires fin 2014, où j'étais intervenu fortement après avoir fait rencontrer les acteurs de cette filière à Ségolène ROYAL lors de sa visite à Vallouise l'été dernier l'ont convaincu que ce sujet n'était pas à laisser en friche. Ségolène ROYAL vient à l'écoute des territoires quand elle se déplace et ce n'est pas qu'une posture ».
L’inquiétude est, qu'à terme, à cause de la loi sur l'eau, nous n'ayons plus de canaux d'irrigation gérés collectivement par des bénévoles car les contraintes administratives et financières sont incompatibles avec ce mode ancestral de gestion économe de la ressource en eau, mais aussi de voir fermer toutes les fontaines publiques qui font le charme de nos villages car l'eau qui y coule fait l'objet d'une redevance alors que dans les deux cas, cette eau est rendue au milieu naturel. Il s'y ajoute le problème des débits réservés où il faut trouver une solution définitive pour que certaines filières (arboriculture en premier lieu) ne soient pas la victime économique de mesures nationales inadaptées.
Pour mener à bien cette mission, il y aura beaucoup de visites de terrain, le lieu auquel on doit toujours penser en légiférant. Et du Valgaudemar à l’Embrunais , du Buëch au Briançonnais mais aussi ailleurs dans la France des Massifs, le Président du Conseil National de la Montagne sera sur le terrain.
Lors de sa visite au Parc National des Ecrins, Joël Giraud avait organisé une rencontre entre Ségolène ROYAL et Gilbert TAVAN Président de la Fédération des Irrigants Hauts-Alpins.
Téléchargement Lettre mission irrigation JOEL GIRAUD signée 160315
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