Monsieur Joël GIRAUD attire
l'attention de Madame la secrétaire d'État chargée de la famille et de la
solidarité sur les inquiétudes que suscite le plan national de prévention de la
délinquance et d’aide aux victimes pour les années 2010-2012, notamment en ce
qui concerne la partie « Mieux
prévenir la délinquance des mineurs ». En effet, les orientations qui
y sont développées préoccupent grandement les associations familiales.
Ainsi, l’UDAF dont
l’une des missions que la loi lui fixe est de « donner son avis aux pouvoirs publics sur les questions d’ordre familial
et leur proposer les mesures qui paraissent conformes aux intérêts matériels et
moraux des familles », s’interroge sur ce changement fondamental dans
l’orientation de la politique d’accompagnement des parents telle qu’elle existe
depuis 1999.
Selon elle, parler
de parentalité, c’est partir du principe que tous les parents sont responsables
et que leur engagement éducatif se fait au regard de leurs aptitudes et de leur
savoir faire.
Le risque majeur
qu’entraîne cette nouvelle orientation serait de dessaisir les parents de leurs
responsabilités en les accusant de ne pas réussir l’éducation de leurs enfants.
Plutôt que de
chercher à encadrer trop vite les familles par des mesures administratives ou
judiciaires, il est préférable de poursuivre une politique de prévention se
situant le plus haut possible en amont des difficultés. Les parents doivent
rester les premiers éducateurs de leurs enfants.
En conséquence, il
lui demande par quels moyens et dispositifs seront concrètement mis en œuvre
afin d’assurer le soutien à la parentalité.
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