Député des Hautes-Alpes membre du groupe RRDP (Radical Républicain Démocrate et Progressiste)
Joël GIRAUD est membre titulaire du Conseil national pour le développement, l'aménagement et la protection de la montagne (Président de la Commission Permanente du CNM) et membre titulaire du Conseil national du tourisme.
Dans le cadre de sa fonction de député, Joël GIRAUD est membre de la Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire. Il est également Président du groupe d'amitié France Italie, vice - président des groupes d’amitié France Chine et France Suisse et participe en qualité de vice-président aux groupes d’études aménagement du territoire, climatisme et thermalisme, politique de l’eau, en qualité de secrétaire aux groupes d’études montagne et question du Tibet et en qualité de membre aux groupes d’études économie sociale et solidaire, langues régionales, parcs nationaux et régionaux, tourisme trufficulture et zones et travailleurs frontaliers.
Négociations avec la SNCF : Giraud appelle Estrosi "à la raison"
Christian Estrosi a rompu les négociations avec la SNCF.
Le président Les Républicains de la Région Provence-Alpes Côte d’Azur compte ouvrir le marché du rail à la concurrence pour faire circuler des TER sur ses terres. Car Christian Estrosi juge le service proposé actuellement de "mauvaise qualité pour 300 millions d'euros par an. C'est intolérable. Nous n’avons pas l’intention de faire payer aux 5 millions d’habitants de la région les délires tarifaires de la SNCF".
Une prise de position politique qui ne plaît pas du tout au député PRG des Hautes-Alpes, Joël Giraud, par ailleurs ancien vice-président du conseil régional : "Alors que nous avions obtenu de l'État le maintien du train de nuit Paris-Briançon et une lisibilité sur cette offre pour les trois ans qui viennent, nous ne savons plus à partir du 1er janvier 2017 quelle offre va être maintenue pour la saison touristique hivernale ! La droite revenue au pouvoir en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Auvergne-Rhône Alpes voudrait tuer l'économie des Alpes du Sud qu'elle ne s'y prendrait pas autrement" fustige le député Joël Giraud qui, appelle Christian Estrosi à "retrouver la raison en maintenant le service prévu pour l'hiver 2016/2017 dans les Alpes et notamment sur la ligne Valence-Briançon".
SNCF : "Le projet de la droite [...] n’est que le début de leur volonté de faire disparaître l’ensemble des services publics" Karine Berger
Publié par Nele GRIZARD le
Communiqué de presse de Karine Berger, Députée des Hautes-Alpes
Le président de la Région PACA a annoncé hier la rupture unilatérale de la convention liant la Région à la SNCF pour la gestion des TER à compter du 1er janvier 2017.
Après Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, qui veut fermer les 2 lignes ferroviaires entre Valence et Gap en 2020 et entre Grenoble et Gap en 2018, Christian Estrosi veut par conséquent fermer la troisième et dernière ligne ferroviaire desservant les Hautes-Alpes.
Outre le fait d’appartenir tous les deux aux Républicains, ils partagent donc aussi la volonté d’abattre le service public ferroviaire en prenant en otage les habitants de nos territoires, les touristes et les employés de la SNCF.
Le projet de la droite de privatiser le ferroviaire n’est que le début de leur volonté de faire disparaître l’ensemble des services publics et la notion même d’égalité des territoires et des habitants.
En reconnaissance des spécificités des Hautes-Alpes, le Gouvernement Valls a sauvé le train de nuit Paris-Briançon et avec l’activité économique liée au tourisme.
Par la décision des deux présidents de droite, notre Département fait un bond en arrière de 141 ans, 1875 date de la mise en circulation du train dans le département.
La droite française aurait-elle trouvé son Donald Trump...
Article précédent : après que la Région Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé son intention de fermer de la ligne de Grenoble en 2018 et celle de Valence en 2020, c'est au tour de la Région PACA d'annoncer la dénonciation de la convention avec la SNCF dès le 1er janvier 2017. Par voie de communiqué, le député-maire de l'Argentière Joël Giraud dénonce un "coup de force contre les usagers et l'économie touristique" du président de Région, Christian Estrosi.
Le communiqué de Joël Giraud :
« Alors que nous avions obtenu de l'État le maintien du train de nuit Paris Briançon et une lisibilité sur cette offre pour les 3 ans qui viennent, notamment en termes de réservation à l'avance pour cette liaison, nous ne savons plus à partir du 1er janvier quelle offre va être maintenue, notamment en service TGV + TER pour la saison touristique hivernale ! La droite revenue au pouvoir dans les 2 Régions vaudrait tuer l'économie des Alpes du Sud qu'elle ne s'y prendrait pas autrement » fustige le député PRG des Hautes-Alpes Joël Giraud qui , au-delà du choix politique à terme de ne plus faire assurer la desserte par la SNCF, appelle Christian Estrosi à retrouver la raison en maintenant le service prévu pour l'hiver 2016/2017 dans les Alpes et notamment sur la ligne Valence Briançon gérée par la Région PACA, mais aussi, au-delà de ses déclarations d'amour pour la montagne à considérer que le rail est le meilleur moyen de désenclavement pour amener chaque année des milliers de touristes qu'il ne parviendra pas à mettre tous dans des cars !! »
Après que la Région Auvergne Rhône-Alpes ait annoncé son intention de fermer de la ligne de Grenoble en 2018 et celle de Valence en 2020, c'est au tour de la Région PACA d'annoncer la dénonciation de la convention avec la SNCF dès........le 1er janvier 2017 !
« Alors que nous avions obtenu de l'État le maintien du train de nuit Paris Briançon et une lisibilité sur cette offre pour les 3 ans qui viennent, notamment en termes de réservation à l'avance pour cette liaison, nous ne savons plus à partir du 1er janvier quelle offre va être maintenue, notamment en service TGV + TER pour la saison touristique hivernale ! La droite revenue au pouvoir dans les 2 Régions vaudrait tuer l'économie des Alpes du Sud qu'elle ne s'y prendrait pas autrement » fustige le député PRG des Hautes Alpes Joël Giraud qui , au-delà du choix politique à terme de ne plus faire assurer la desserte par la SNCF, appelle Christian Estrosi à retrouver la raison en maintenant le service prévu pour l'hiver 2016/2017 dans les Alpes et notamment sur la ligne Valence Briançon gérée par la Région PACA, mais aussi, au-delà de ses déclarations d'amour pour la montagne à considérer que le rail est le meilleur moyen de désenclavement pour amener chaque année des milliers de touristes qu'il ne parviendra pas à mettre tous dans des cars !! »
Nouvelle panne pour le train de nuit dans la nuit de jeudi à vendredi dans un tunnel de Côte d'Or. Victime d'un important retard de 3 heures, le train Paris-Briançon a été stoppé à Gap car aucun agent du dépôt de Veynes n'est habilité à conduire les nouvelles motrices de ce train. La centaine de voyageurs pour Briancon a terminé le trajet dans 2 autocars, voyant leur heure d'arrivée décalée à 12h15. Ce soir, le train de nuit partira de Gap, la SNCF a prévu 3 cars au départ de Briançon.
Pour Joël Giraud, député maire de l'Argentière, il est nécessaire de former les agents du dépôt de Veynes :
Joël Giraud porte le dossier devant le Comité de Massif des Alpes
Ce matin se tenait simultanément en visio-conférence à Gap, Grenoble et Nice, la Commission Permanente du Comité de Massif des Alpes qui avait pour thème principal, à quelques jours du débat à l’Assemblée Nationale, l’acte 2 de la Loi Montagne.
Mais un sujet s’est invité à l’initiative de Joël Giraud, président de la Commission Permanente, celui des liaisons ferroviaires Valence-Gap et Grenoble-Gap dont la région Auvergne-Rhône Alpes a confirmé l’intention de les fermer au trafic respectivement en 2020 et 2018. Ce sujet important car il s’agit ni plus ni moins de priver les Alpes du Sud de tout accès ferroviaire depuis les principales zones de chalandise touristiques, sera mis à l’ordre du jour de la réunion plénière du Massif des Alpes le 19 octobre à Marseille sous la co-présidence du Préfet de Région, Préfet coordonnateur des Alpes et de Joël Giraud.
Le député PRG des Hautes-Alpes a fait observer « même s’il s’agit de mettre SNCF Réseau devant ses responsabilités, la méthode qui consiste à asphyxier économiquement son voisin n’est pas acceptable, d’autant que la région PACA, elle, respecte les engagements pris par la précédente majorité pour préserver l’étoile de Veynes et moderniser la section des lignes Mont-Dauphin – L’Argentière- Briançon » .
La colère du député-maire de L’Argentière était d’autant plus marquée que cette Commission Permanente, dont la date avait été déplacée à la demande de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, s’est déroulée en l’absence remarquée de tout responsable politique de la Région.
Joël Giraud appelle Laurent Wauquiez à mettre en cohérence ses choix de président de Région avec ses convictions de président de l’ANEM
Un document de travail soumis à la prochaine commission transports de la Région Auvergne-Rhône Alpes propose un scénario catastrophe de fermeture de la ligne Grenoble Gap. Il convient de rappeler que la ligne Grenoble Gap est gérée par la Région Auvergne-Rhône Alpes et Valence Briançon par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Cela étant, l'infrastructure est partagée entre les deux régions et les deux directions de SNCF Réseau (ex RFF). Les anciens vice-présidents des régions Provence-Alpes-Côte d’Azur Jean-Yves Petit et Rhône-Alpes Éliane Giraud, sénatrice de l'Isère, avaient en 2014 mis en œuvre une efficace collaboration pour sauvegarder et développer l’étoile ferroviaire de Veynes.
Il semble bien que cette perspective s'éloigne donc. Au-delà, il serait incompréhensible que la région Auvergne-Rhône Alpes puisse prendre des décisions impactant sa voisine la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en enclavant ses territoires alpins sans aucune concertation.
C'est pourquoi il convient de se mobiliser afin d'éviter un scénario catastrophe qui certes n'est pour l'instant qu'un scénario mais qui en dit long sur la conception du service public en montagne du président de la région Auvergne-Rhône Alpes Laurent Wauquiez, par ailleurs président de Les Républicains et de l'Association Nationale des Élus de Montagne (ANEM). C'est à ce dernier titre qu'il faut l'appeler à un sursaut pour mettre en adéquation ses différentes casquettes en faisant en sa qualité de président de région ce qu'il prône comme président de l’ANEM.
Publié par Anthony PITON le mar, 20/09/2016 - 13:17
L'information vient de Joël Giraud, le député-maire PRG de l'Argentière-la-Bessée qui a adressé la nouvelle par courrier à Michel Frison, le maire de La-Roche-de-Rame, et à Jean-François Albrand, le président de l'association "Déviation LRDR". L'étude relative à la déviation de la Roche-de-Rame est bien inscrite au contrat de plan État-Région, et avec un budget dédié de l'Etat (200.000 euros) qui ne sera donc pas décompté du budget dédié au contrat de plan.
La sous-préfète de Briançon, Isabelle Sandrané, prévoit d'ores et déjà une réunione, qui aura lieu prochainement, avec toutes les instances concernés, les élus du secteurs et les représentants de l'association "Déviation LRDR" qui saluent la bonne nouvelle pour la RN94 et La-Roche-de-Rame, probablement le seul endroit en France où sur une route nationale, deux camions ne peuvent pas se croiser.
TRANSPORT / Une annonce de Joël Giraud, député PRG des Hautes-Alpes
Les études finales pour la déviation de la Roche de Rame seront bien intégrées au CPER, Contrat de Plan Etat Région. Une annonce faite en juin dernier à Joël Giraud, député des Hautes-Alpes, par Jean-Michel Baylet, Ministre en charge de l’Aménagement du Territoire. L’annonce est confirmée par le Parlementaire dans un courrier envoyé le 15 septembre dernier au maire de La Roche de Rame, Michel Frison, et le président de l’Association pour la déviation de la Roche de Rame, Jean-François Albrand. Le CPER mentionnera « de manière explicite » la mise à jour de l’étude, mais pas le montant car il sera pris en charge à 100 % par l’État. La somme annoncée est d’environ 200.000 euros.
Publication d'Alpes 1 Alpes du Sud le 16 septembre 2016.
Monsieur GIRAUD était intervenu auprès de la SNCF suite au projet de fermeture des guichets de vente des gares de Serres, Aspres sur Buëch et Laragne. Voici la réponse de Monsieur MOUGENOT, directeur régional.
EMMANUELLE LUCAS (à Briançon), le 11/08/2016 à 8h40
Durant quinze jours, La Croix explore l’aménagement du territoire à travers les régions.
La cité alpine située en bout de ligne SNCF et entourée de cols présente des difficultés d’accès. Pourtant, des solutions existent à la fois par le train et par la route.
Le train de nuit Paris-Briançon. / yg/PHOTOPQR/LE DAUPHINE/MAXPPP
À 7 h 30, en ce petit matin ensoleillé, les voyageurs du Paris-Briançon échangent leurs impressions. Partis la veille à 21 h 22 de la gare d’Austerlitz, ils se réveillent devant les paysages somptueux du lac de Serre-Ponçon, à Embrun (Hautes-Alpes).
La ville la plus haute de France est un peu isolée
À 8 h 30, ils arriveront dans la ville « la plus haute d’Europe ». En attendant, ils commentent la bonne nouvelle : la veille, le ministre des transports Alain Vidalies a annoncé que le Paris-Briançon était maintenu pour trois ans, « faute d’alternative ». La ligne ne fermera donc pas d’ici à la fin 2017, contrairement aux autres lignes de nuit.
Il faut dire que la géographie somptueuse du Briançonnais tourne au casse-tête pour les élus et les aménageurs de tous ordres. Campée à 1 300 m d’altitude, la ville est aussi située à 15 km de la frontière italienne et sur la route des cols.
La ville de Briançon est située dans les Hautes-Alpes, près de la frontière italienne. / /
Elle est desservie au départ de Grenoble par la D1091, actuellement fermée du fait de l’effondrement du terrain au niveau du tunnel du Chambon en avril 2015 et qui ne sera rouverte qu’en fin d’été 2017. L’autre voie d’accès est la RN94 en provenance de Gap et à destination de l’Italie par le col du Montgenèvre.
Incontournable chemin de fer
« Le train reste absolument nécessaire. Certaines personnes n’ont aucune envie de conduire sur les routes de montagne enneigées », explique Joël Giraud, député (PRG) des Hautes-Alpes et maire de la commune de L’Argentière-La-Bessée, une petite ville de 2 300 habitants posée à flanc de montagne.
Cet ancien inspecteur des finances amateur de bons mots se bat inlassablement pour le désenclavement du Briançonnais. Avec le maintien du train de nuit, il a marqué un point.
Le train de nuit a ses ardents défenseurs
« Je vais repartir à la charge auprès du ministère en septembre, prévient-il avec une gourmandise amusée. Il nous faut obtenir un cahier des charges précis, avec des trains supplémentaires pendant les vacances, ainsi qu’un programme de rénovation des couchettes. Nous pouvons bien demander cela, car au fil du temps, nous avons beaucoup perdu. »
Un « Collectif de défense du train de nuit » est né autour de Bernard Liger et Robert de Caumont, ancien maire de Briançon. Selon lui, ce train n’a rien à envier aux TGV plus récents. « Il reste le moyen de transport le plus rapide, car il permet de gagner deux jours de vacances : vous partez le vendredi soir de Paris, vous êtes le samedi matin sur les pistes ! » « C’est aussi le moyen de transport le plus sûr pour les élèves pensionnaires ou les personnes âgées », renchérit un autre membre du collectif, Francine Dardenne, élue EELV de Briançon.
De nécessaires progrès
Pourtant, chacun déplore le manque de fiabilité technique de la ligne. Du coup cette année, pour la première fois, il y a eu plus de voyageurs entre la gare TGV d’Oulx (en Italie) et Serre-Chevalier qu’entre la gare de Briançon et Serre-Chevalier.
« Rendez vous compte, le train de nuit roule à 60 km/h de moyenne, soit moins vite que les trains à vapeur ! », s’étranglent Franck Gatounes, conducteur de train, et Gérard Martinez, régulateur, tous deux élus CGT. « Et il n’a circulé que 50 fois depuis janvier, principalement du fait de travaux sur les voies. » Ces deux passionnés, qui donnent de leur temps libre pour animer une micheline « artistique et culturelle » sur la ligne (1), y voient « l’épuisement de la politique de régionalisation ».
Ce modèle se heurterait à une évidence : Briançon est en bout d’une ligne qui traverse plusieurs régions. « Rhône-Alpes n’a pas forcément envie de payer des travaux sur une ligne qui dessert Provence Alpes Côte d’Azur. À l’inverse, les élus provençaux ne sont pas forcément très intéressés par les trains alpins. Bref, nous embêtons tout le monde. C’est pourtant à ce prix que les petites villes sont desservies. »
► La solution passe aussi par l’Italie
Le tunnel du Chambon étant fermé, les automobilistes redécouvrent celui du Fréjus. Seul problème : tout mineur doit posséder une autorisation de sortie du territoire signée par ses deux parents pour quitter le sol français, y compris pour emprunter le tunnel. Les enfants de couples divorcés, par exemple, sont concernés. Le député Joël Giraud compte demander une dérogation pour les régions frontalières.
La perspective de la future LGV Lyon-Turin, prévue pour 2029, alimente beaucoup d’espoirs. La gare italienne de Susa devrait alors devenir un nœud ferroviaire situé à 3 heures de Paris, 4 heures de Barcelone ou 5 heures de Londres. Or Susa est à 55 km de Briançon, qui espère donc une desserte de bus ou TER conséquente.