Réorganisation - Les travaux débuteront en février pour se terminer en fin d’année
Le ministre Bruno Le Roux a profité de sa venue dans les Hautes-Alpes pour annoncer la transformation de la sous-préfecture en maison de l’État.
Briançon sera la première maison de l’État dans le département. Cette transformation, engagée par l’État depuis une décision de juillet 2013, a commencé à être mise en place en 2014 en France. À Briançon, c’est à partir de fin 2017 que la nouvelle structure devrait voir le jour. Il en existe 46 en France aujourd’hui.
Au 42 avenue de la République, les travaux permettront de réaménager l’actuelle sous-préfecture. « Généralement, ces administrations se situent dans des sièges de sous-préfecture, soit dans le bureau même, soit dans un autre si le bâtiment actuel ne le permet pas, précise la sous-préfète de Briançon, Isabelle Sendrané. Le principe est un regroupement des services de l’État. »
Le temps de ces travaux, la sous-préfecture sera délocalisée aux Cros
Il s’agit de cinq agents de l’inspection de l’Éducation nationale, trois agents de la direction départementale des territoires (DDT) (actuellement basés aux Cros), deux agents des services techniques des remontées mécaniques du service de contrôle (ministère de l’Écologie), un personnel de la DDCSPP (direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations) et un agent de la restauration des terrains en montagne, soit douze agents de plus dans le bâtiment de la sous-préfecture actuelle, qui s’ajoutent aux treize existants. « Nous allons investir le hall actuel avec les bureaux. De gros travaux vont être menés », ajoute la sous-préfète. Ils devraient débuter en février.
« Cela permettra de pérenniser et consolider les services à Briançon »
Le temps de ces travaux, la sous-préfecture sera délocalisée entièrement aux Cros, avec les mêmes horaires d’ouverture.
La sous-préfète met en avant deux raisons pour lesquelles ce projet de maison d’État a été voulu par les protagonistes briançonnais : « Il y a un vrai intérêt des partenaires pour échanger sur les dossiers. Avoir les services autour du sous-préfet va permettre de renforcer les analyses, comme les expertises ONF, de la DDT, les sujets d’implantation scolaire… Et il existe également un intérêt économique avec la baisse des charges. De plus, cela permettra de pérenniser et consolider les services à Briançon. Les missions seront recentrées sur l’animation territoriale, l’accompagnement des projets des entreprises et des collectivités… »
LE CHIFFRE
460 000 C’est, en euros, le coût total des travaux qui seront menés à la sous-préfecture. « Avec les économies de charge, ils seront équilibrés en moins de cinq ans », précise la sous-préfète.