Article du Dauphiné Libéré publié le 29 septembre 2016
Cet été, parents d’élèves et enseignants de la cité scolaire Honoré Romane s’inquiétaient du devenir de l’option Défense. Dans une lettre à Bernard Beignier, le recteur, Joël Giraud expliquait ces inquiétudes. L’« enseignement doit sa réussite à la cohésion d’un groupe d’élèves », plaidait-il, estimant que l’option a atteint « chaque année » son but. Le député demandait alors les raisons de l’abandon de la classe unique et un « réexamen» du dossier.
Le recteur Bernard Beignier lui a répondu récemment que « les services académiques, rectorat et direction départementale soutiennent cette enseignement par l’attribution de moyens horaires permettant depuis maintenant huit années scolaires, sa pérennité. […] Monsieur Toye, nouveau proviseur de la cité scolaire, a d’ores et déjà pris l’engagement d’inscrire l’enseignement de défense dans les priorités du projet d’établissement et dans le cadre plus général des enseignements facultatifs. Il organisera la réflexion sur cette question au cours de l’année scolaire présente avec tout mon soutien. Dans l’immédiat de cette rentrée 2016, l’option éducative à la défense et à la sécurité civile est organisée sous la forme suivante : au collège, tous les élèves de l’option sont réunis dans une même classe et les deux heures d’enseignement seront décrites en enseignement pratique interdisciplinaire pour faciliter l’évaluation des élèves. Au lycée, conformément à la délibération du conseil d’administration, les élèves inscrits à l’option sont répartis dans deux classes. »
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