Député des Hautes-Alpes membre du groupe RRDP (Radical Républicain Démocrate et Progressiste)
Joël GIRAUD est membre titulaire du Conseil national pour le développement, l'aménagement et la protection de la montagne (Président de la Commission Permanente du CNM) et membre titulaire du Conseil national du tourisme.
Dans le cadre de sa fonction de député, Joël GIRAUD est membre de la Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire. Il est également Président du groupe d'amitié France Italie, vice - président des groupes d’amitié France Chine et France Suisse et participe en qualité de vice-président aux groupes d’études aménagement du territoire, climatisme et thermalisme, politique de l’eau, en qualité de secrétaire aux groupes d’études montagne et question du Tibet et en qualité de membre aux groupes d’études économie sociale et solidaire, langues régionales, parcs nationaux et régionaux, tourisme trufficulture et zones et travailleurs frontaliers.
Depuis des années le député Joel Giraud se bat aux côtés des instances fédérales nationales et internationales pour que le ski alpinisme devienne un sport olympique.
Pour le député maire de l’Argentière « ce sport respectueux de l’environnement est un des atouts du développement économique et sportif des Hautes-Alpes et nos champions locaux à l’image de Laetitia Roux en sont de merveilleux ambassadeurs. Cette reconnaissance, préalable à l’inscription aux J.O., un jour que nous espérons proche, fait déjà rêver tous les montagnards. »
Le massif des Écrins et Pelvoux en particulier ont accueilli en 2012 et 2013 les championnats d’Europe puis du monde de la discipline et ce fut un grand succès à la fois sportif et public
Joël Giraud et les élus du pays des Écrins avaient notamment reçu le Comité International Olympique à Pelvoux en 2012
Pelvoux Une mutualisation des Asa pour l’entretien des canaux ?
Mutualisation à venir des ASA ?
Mardi, l’association syndicale autorisée (Asa) du Béal Neuf et Jean-Pierre Bouvet, son vice-président, ont reçu le député-maire Joël Giraud dans la salle des fêtes. L’ASA du Rabiou (Saint-Martin de Queyrières) et celle de l’Echaillon (L’Argentière-la-Bessée) étaient également représentées.
Joël Giraud est venu présenter son rapport sur “la préservation des ressources en eau et maintien d’une agriculture de montagne”. En tant que parlementaire et président du conseil national de la montagne, il avait été mandaté en mars 2015, à ce sujet, par le Premier ministre. Il a rendu son rapport et ses recommandations à l’automne dernier. Ses souhaits étaient de trouver et proposer des solutions simples aux questions posées par l’adaptation difficile des textes (notamment de la Lema) aux zones de montagne, sans pour autant rouvrir le débat sur les équilibres délicats trouvés lors de l’élaboration de ces textes en 2006.
Quand elles existent encore, les Asa de montagne sont petites, héritières d’une époque où la culture vivrière était la norme. Les canaux entretenus contribuent à la préservation de la biodiversité et des paysages en limitant l’érosion et les glissements de terrains.
275 Asa sont présentes dans les Hautes-Alpes
Aujourd’hui ces structures s’en remettent au travail bénévole et sont dotées de budgets modestes. 1 700 à 2 000 Asa existent en métropole dont 275 dans les Hautes-Alpes.
Pour se développer ces Asa ont besoin d’ingénierie. À ce jour, cela est impossible compte tenu de leur petite taille. Elles doivent penser à se mutualiser afin de pouvoir soutenir une ingénierie collective, et faire poids auprès des Conseils départementaux via le comité de massifs.
Avec la loi NOTRe, des crédits ont été alloués. Une réunion à l’initiative de Joël Giraud est prévue à l’automne afin de s’assurer que les recommandations faites, suite à son rapport, se mettent en place.
Lema : loi sur l’eau et les milieux aquatiques. GemapI : Gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations.
La Mutualité Française a décidé de ne pas s’inscrire dans le dispositif de labellisation des contrats seniors. Elle demande aux pouvoirs publics de renoncer au projet "afin de préserver la mutualisation et la solidarité intergénérationnelle". La Mutualité Française a décidé de ne pas s’inscrire dans le dispositif de labellisation des contrats pour les personnes de plus de 65 ans, tel qu’il est actuellement envisagé dans un projet de décret. Avec ces labels, notre système de protection sociale s’inscrit, encore un peu plus, dans une approche de segmentation catégorielle qui trouve aujourd’hui ses limites, les personnes étant protégées en fonction de leur statut (salarié, indépendant, senior...) alors même que les parcours de vie sont de moins en moins linéaires. Cette évolution va à rebours des objectifs d’universalité, de cohérence et de mutualisation auxquels la Mutualité est attachée estime Denis Philippe, le président de la Mutualité Française Hautes-Alpes.
En fixant trois paniers de soins, avec un niveau de garanties et de prix étroitement encadré, cette nouvelle réglementation, méconnaît la réalité et les besoins spécifiques qu’ont les adhérents des mutuelles, qui n’auront aucune marge de manœuvre pour adapter leurs garanties en fonction de leurs attentes. « Ces labels, ne comportent aucun des services que les seniors plébiscitent pourtant dans le cadre de leur couverture santé (aide aux aidants, préparation à la retraite, action sociale…). En revanche, ils prévoient de couvrir l’orthodontie, dont les seniors n’ont pas besoin, mais pas l’implantologie à laquelle pourtant ils ont bien recours. « Il faut que les hauts alpins sachent, que la Mutualité Française, dénonce l’exclusion des retraités du système de santé et souhaite, qu’une réelle solution, leur soit apportée » ajoute Denis Philippe.
Créer une 9ème modalité d’accès à la complémentaire, c’est accroître la segmentation qui génère en grande partie le problème ajoute Jean-Paul Benoit, Président Régional de la Mutualité Française. C’est un modèle de l’absurdité administrative, à laquelle, on aboutit lorsque les pouvoirs publics veulent se substituer aux acteurs, en règlementant, jusqu’au dernier bouton de guêtre. Cette prétention n’est même pas accompagnée d’une aide réelle financière : on touche là au mépris des populations concernées. Dans son immense générosité le gouvernement propose une baisse de 1% des taxes des contrats santé, soit une aide mensuelle oscillant de 0,40 à 1,30 euros.
C’est dérisoire, comparé aux centaines d’euros d’aides publiques annuelles pour chaque bénéficiaire dans le cas des contrats groupes, pour les salariés du privés, ou des contrats « Madelin » des professions libérales, sans compter le triplement du coût de la complémentaire pour les personnes sortant d’un contrat groupe... indique Jean-Paul Benoit, fort remonté contre ce projet. La Mutualité Française propose une solution alternative pour venir en aide aux retraités. Les dispositifs d’aide à la complémentaire, coûtent au total près 10 milliards d’euros à l’état et à l’Assurance Maladie et sont pour la plupart inefficaces. Hors, le dispositif CMU/ACS, qui permet de couvrir plus de 5 millions de personnes, coûte à peine plus de 2 milliards précise Jean-Paul Benoit. Il reste environ encore 4 millions de personnes à protéger, toutes catégories de population confondues. Il est donc clair qu’un dispositif efficient permettrait de résoudre la totalité du problème pour moins de la moitié des sommes actuellement mobilisées. Il est possible de répondre à la totalité des besoins en dépensant moins, sans discrimination entre les différentes catégories de population. Le dispositif pourrait prendre la forme d’une aide en fonction des ressources, sur le modèle des allocations logement, et de la suppression des 15% de taxes pour tous les contrats santé.
C’est pourquoi, conclut Denis Philippe, la Mutualité Française Hautes-Alpes demande aux pouvoirs publics de renoncer à l’actuel projet, afin de préserver la mutualisation et la solidarité intergénérationnelle, au bénéfice des seniors et de leur couverture santé. Le Député Haut-Alpin, Joël Giraud, nous a fait part de son soutien en préparant pour la rentrée un point à l’attention de Mme la ministre des Affaires sociales et de la Santé.
POLITIQUE / pour Joel Giraud, « il est déplorable qu’un tem groupuscule puisse agir impunément en sachant que leur première manifestation a été interdite. »
-Hautes-Alpes -
Camp illégal de Jeune Nation, Joel Giraud s’adresse à Bernard Cazeneuve, le Ministre de l’Intérieur. Le député des Hautes-Alpes dans un courrier du 27 juillet dit avoir été contacté par l’Association Mémoire Résistance en Hautes Baronnies « au sujet de la tenue d’un camp officieux de jeune Nation, site internet nationaliste et pétainiste qui a eu lieu après l’interdiction de leur camp initial ». Selon Joel Giraud, ce site sert « de relais pour les thèses que portaient ces anciennes associations » de Yvan Benedetti, ancien Président de l’œuvre française. Pour Joel Giraud, « il est déplorable qu’un tel groupuscule puisse agir impunément en sachant que leur première manifestation a été interdite. »Pour rappel ce camp devait se tenir du 11 au 17 juillet sur un terrain privé mais avait été interdit. Il demande au Ministre de l’Intérieur de lui faire part des suites de cette affaire.
Interdit par le préfet des Hautes-Alpes, le « camp-école » de « Jeune Nation » et réunissant des jeunes nostalgiques du maréchal Pétain, qui était initialement prévu à Salérans, s’est malgré tout déroulé du 11 au 17 juillet dans des « massifs montagneux, quelque part en France », selon le site du Parti nationaliste français (PNF Lorraine). Le site publie une photo, sur laquelle figurent une cinquantaine de participants (dont des enfants en bas âge), tous de dos, à l’exception d’un homme, et un panneau sur lequel est inscrit : « Coucou Valls! « Camp » même! » Dans un courrier adressé à Bernard Cazeneuve, le député (PRG) des Hautes-Alpes, Joël Giraud, demande quelle suite le ministre entend donner à cette affaire.
« Jeune Nation » est une mouvance inspirée de l’Œuvre française et des Jeunesses nationalistes, groupuscules dissous par le gouvernement à la suite du meurtre du militant d’extrême-gauche Clément Méric. Il organise chaque été un camp, qui s’est déjà déroulé à deux reprises à Salérans, dans la plus grande discrétion. Ce qui n’a pas été le cas cette année, à la suite de la révélation, fin mai, de la tenue de ce camp par L’e-media 05.
Sur le site Lorraine nationaliste, un participant à ce camp publie un compte rendu. Au passage, il ne manque pas de dénoncer la décision du préfet en termes choisis : « Force est de constater que la pourriture élitiste se préoccupe moins de la terreur islamique que de nous autres, amoureux de la France, toujours en ligne de mire ! » Avant de faire le parallèle avec l’agression perpétrée au village-vacances de Lagrand, quelques jours plus tard.
Le camp a été « relocalisé » dans un endroit tenu discret, « dans des conditions plus spartiates » et la froidure. « Heureusement, les séances de sport matinales, les veillées autour du feu de camp et un gobelet de vin aux repas nous ont permis de résister aux intempéries (…), explique ce militant. Comme chaque année, marche en montagne au fanion de jour, marche de nuit au béret, boxe, tyrolienne, pont de singe, ordre serré, séances d’instruction politique et historique, service de bois et chants à la veillée ont rythmé le camp. »
Bref, de quoi souder les participants dans leur « résistance opiniâtre » face « au grand remplacement et au judaïsme maçonnique qui ravage notre société »…
Pour Joël Giraud, saisi par l’association Mémoire Résistance en Hautes-Baronnies, « il est déplorable qu’un tel groupuscule puisse agir impunément en sachant que leur première manifestation a été interdite et que des troubles (dégradations, tags…) ont été commis en réaction à cette interdiction », écrit-il à Bernard Cazeneuve.
Hautes-Alpes : Nouvelle rencontre entre Mario Virano, directeur Général du Lyon-Turin et Joël Giraud
Publié par Anthony PITON le
Une partie de la commission des finances de l'Assemblée Nationale avec à sa tête son Président Gilles Carrez s'est rendue ce vendredi sur le chantier du Lyon-Turin en Savoie à l'invitation du sénateur de Savoie Michel Bouvard pour visiter à la fois l'usine de fabrication des voussoirs du tunnel mais aussi les descenderies d'accès au chantier. Le Député, Joël Giraud en a profité pour rappeler la situation particulière du Briançonnais et la nécessité de penser à son accessibilité à partir de la future gare TGV de Susa Internazionale, un sujet déjà abordé le lundi 13 juin à Turin avec Mario Virano et le maire de Briançon Gérard Fromm. Mario Virano a confirmé sa venue à l'automne à Briançon pour lancer les études transfrontalières sur le sujet