Après une nuit complète dans l’hémicycle jusqu’à 5 heures du matin pour examiner la prorogation de l’état d’urgence, où l’on a assisté « à une surenchère de démagogie malsaine » pour Joël GIRAUD, ce dernier a fait partie des cinq parlementaires appelés, en séance des questions d’actualité à l’issue d’un poignant hommage du Président de l’Assemblée nationale aux victimes de l’attaque de Nice, à interroger directement le chef du Gouvernement sur la « nouvelle forme de société à inventer pour renouer les liens entre citoyens et Nation ».
Le député PRG des Hautes-Alpes, face à « la suspicion généralisée, la surenchère des « y a qu’à » nourrie du sentiment d’impuissance » a opposé « la force à puiser dans le calme et la confiance » rappelant que le terrorisme est « notre problème à tous, y compris chaque citoyen qui doit transformer la paranoïa en vigilance citoyenne ».
Le député maire de l’Argentière, qui avait déjà signé un appel en faveur du retour du service national, a logiquement demandé au Premier ministre de « redonner à la France le rôle intégrateur d’une forme de service national modernisé pour prolonger l’impérieuse nécessité d’une éducation citoyenne et civique ».
Des propos applaudis sur tous les bancs mais qui n'ont reçu aucune réponse du Premier Ministre, lequel n'a répondu qu'en apportant des détails de l'attaque de Nice.
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