Monsieur Gohsn qui avait assuré d’un total respect du droit du travail et d’une réelle coopération avec les syndicats dans les usines où Nissan est implanté lors de son audition par la Commission des Affaires Economiques à l’Assemblée Nationale le 17 février dernier, a été désavoué après que le management de l’usine de Canton aux Etats-Unis ait fait pression sur ses salariés pour ne pas constituer de syndicat.
Les pratiques antisyndicales de Nissan dans plusieurs usines contrastent avec la démarche initiée par Renault qui a signé en 2013 un accord cadre mondial affirmant que la reconnaissance de la liberté syndicale comporte pour chaque salarié le droit d’adhérer ou non.
Pour le député des Hautes-Alpes, il est du devoir des parlementaires de rappeler à quel point l’Etat français actionnaire de Renault est attaché à la défense des droits de l’homme et des droits fondamentaux au premier rang desquels, la liberté d’expression et d’association.
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