"Le couperet est tombé ce matin sur les trains de nuit : 10 sur les 12 trains seront supprimés dès cet été, il ne restera plus que les deux trains Paris/Briançon et Paris Rodez/Latour-de-Carol dans le giron public.
L’Etat abandonne les 10 autres (dont les Paris/Saint-Gervais et Paris/Bourg-Saint-Maurice) "en laissant la porte ouverte à leur reprise par une entreprise privée", précise le député-maire Joël Giraud. "Cette nouvelle pourrait être bonne si elle ne laissait pas deux questions en suspens", poursuit-il dans un communiqué de presse : "celle de la modernisation des voitures pour les voyageurs car le ministre annonce le remplacement des voitures des trains de jour mais est muet sur les trains de nuit, celle des renforts notamment en haute saison hivernale vers Briançon où un seul train est largement insuffisant".
Selon lui, cette décision laisse donc beaucoup d’interrogations en suspens que Joël Giraud s’emploiera à lever auprès du secrétaire d’Etat aux Transports, Alain Vidalies. "Au-delà, une interrogation doit être posée sans tabou. Si les gens de Saint-Gervais, Bourg-Saint-Maurice et Nice sont confiés au privé et qu’il y réalise un important programme de modernisation, ne va t-il pas y avoir des trains de nuit à deux vitesses : un retour du confort sur Nice et les Alpes du Nord et un abandon progressif vers les Alpes du Sud (et les Pyrénées) ?"
Article du Dauphiné Libéré du 19 février 2016.
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