C’est aujourd’hui acquis, le train de nuit Paris-Briançon poursuivra ses trajets entre la capitale et les Hautes-Alpes, mais la question des conditions de voyage reste en suspens.
HAUTES-ALPES -
Le Ministre des Transports, Alain Vidalies, avait révélé vendredi dernier les arbitrages du gouvernement concernant l’avenir des trains Intercités. Dix lignes sur les 12 que compte la France en train de nuit ne seront plus attribuées uniquement à la SNCF mais pourront être concédées au privé. Seules deux lignes restent sous le giron public, il s’agit de Paris-Rodez-Latour et de Paris-Briançon. Une nouvelle qui pourrait être « bonne », selon le député maire des Hautes-Alpes, Joël Giraud, si deux questions ne restaient pas en suspens selon lui. Deux questions qu’il porte aujourd’hui dans un courrier à la connaissance du ministre.
« Des couchettes plus que vieillissantes »
Pour le député si un programme d’investissements est prévu pour les trains intercités de jour, en ce qui concerne les trains de nuits rien n’a encore été annoncé, d’où son inquiétude envers des « couchettes plus que vieillissantes» et le souhait de voir « dans la commande de matériel le renouvellement des voitures des deux trains couchettes. »
Autre idée avancée par Joël Giraud, des « rames convertibles couchettes / places assises qui permettraient en journée d’utiliser le matériel au lieu de le laisser au dépôt dans les gares terminales. »
Une nouvelle offre de renfort pour plus de trains
Alors qu’il y a 15 ans, 10 à 15 trains de nuit circulaient, ils n’étaient plus que cinq à la mi-février, tous pleins à 100 %, c’est pourquoi le député souhaiterait voir l’État imposer ce « minima » voire le « développer » dans la prochaine convention passée avec la SNCF afin de garantir une destination fondamentale pour l’économie du territoire.
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