Ce jeudi 22 octobre, les commissions des Finances et de la Défense ont débattu du budget des Anciens combattants prévu dans le PLF 2016. A cette occasion, Joël Giraud était le porte-parole du groupe des députés radicaux de gauche
Il a rappelé que dans un contexte budgétaire contraint, le budget de la mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation » est un bon budget.
Globalement donc, les crédits de cette mission consolident les engagements pris et maintiennent l’ensemble des dispositifs de reconnaissance et de réparation au profit des anciens combattants, à commencer par une prise en compte particulière des plus en difficulté et de leurs ayant-droits inclus (élargissement du dispositif de majoration de pension pour les conjoints survivants de grands invalides de guerre, augmentation de la dotation d’action sociale de l’Office National des Anciens Combattants) .
Par ailleurs, ce budget ouvre de nouveaux droits aux anciens combattants (extension du bénéfice de la « campagne double » aux anciens combattants d’Afrique du Nord, allocation au profit des conjoints et ex-conjoints survivants non remariés, prolongation de l’élargissement de l’attribution de la carte du combattant aux militaires engagés en opérations extérieures).
Il permet aussi de poursuivre la politique de mémoire afin de garantir un programme commémoratif à la hauteur des enjeux mémoriels et d’assurer la rénovation et la valorisation du patrimoine.
Cliquez sur la photo pour écouter l'intervention de Joël Giraud
Joël Giraud s'est également inquiété de l’aide complémentaire aux conjoints survivants, veuves en particulier, qui leur permet de bénéficier d’un revenu mensuel égal au seuil de pauvreté de l’INSEE soit 987 euros/mois, et qui a remplacé l’Aide Différentielle aux Conjoints Survivants (ADCS), afin d’assurer aux veuves le revenu stable sur lequel elles comptaient. Il souhaite que ces demandes d’aides complémentaires ne soient pas traitées comme des demandes de secours traditionnelles et n’entrent pas dans le droit commun des aides sociales, assimilé pour les veuves des anciens combattants à un assistanat humiliant. Le Ministre a indiqué que les dépenses courantes, comme les factures de chauffage ou de mutuelle, pourraient être prises en compte.
Par ailleurs les députés radicaux de gauche ont voté un amendement du groupe UDI qui a demandé un rapport dressant un bilan précis de cette aide. Cette demande ayant été rejetée, ils reviendront à la charge lors de l’étude du Projet de Loi en séance.
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