Comme je l’indiquais dès le 15 avril 2015, le volet territorial de la Loi Santé est de loin le plus intéressant pour notre département et il protège ses structures de santé.
Outre l’engagement de la Ministre de la Santé qu’aucune population ne soit à moins de 30 minutes d’un service d’urgences qui protège le Centre Hospitalier d’Embrun, un amendement voté en commission a introduit un nouvel article qui souligne que l’Agence Régionale de Santé (ARS) doit désormais tenir compte des spécificités territoriales dans l’élaboration du SROS (Schéma Régional de Santé).
Il a été également inséré par voie d’amendement, une disposition sur l’équité territoriale.
Ceci constitue donc un socle important pour la reconnaissance des hôpitaux de montagne. Dès que la loi sera définitivement votée, on peut affirmer que la déclinaison de l’offre de santé tient désormais compte des enjeux de santé, des caractéristiques de l’offre de santé ainsi que des spécificités sociales, géographiques et saisonnières (j’ai personnellement porté l’amendement prenant en compte la saisonnalité), propres à chaque territoire.
C’est pourquoi, comme l’a réaffirmé Marisol Touraine en rejetant les conclusions et notamment la liste de fermetures proposées dans le rapport du Docteur Yves Le Grall, les urgences du Centre Hospitalier d’Embrun ne fermeront pas.
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