Le député des Hautes-Alpes, Joël GIRAUD, s’étonne des propos de sa collègue socialiste à son encontre, concernant la loi Macron, alors même qu’il participe toujours en ce jeudi, comme membre de la commission spéciale sur ce projet de loi aux auditions organisées par le rapporteur général de la loi afin notamment d’entendre les organisations syndicales et à celles du rapporteur spécial pour les transports.
Il rappelle avoir demandé au Ministre de l’Economie de s’inspirer, s’agissant des ouvertures dominicales, des travaux menés dans le cadre des commissions paritaires interprofessionnelles départementales (CIPD), quitte à créer au niveau des bassins d’emplois infra départementaux de telles commissions pour avoir constaté que ce lieu de dialogue entre syndicats de salariés et patronat a souvent permis des consensus, par exemple sur les saisonniers et leurs logements, profitables à tous. Car les situations du Briançonnais ou du Buëch ne sont pas sur ce plan comparables. Il reste en tout cas sur la position développée par la CFDT « l’exception ne doit pas devenir la règle ».
« Pour autant que Madame BERGER se rassure, comme je viens de le prouver en ne votant pas le budget, je n’ai besoin ni de conseil ni de chaperon pour m’opposer à des mesures que je considèrerais comme néfastes pour mon territoire ».
Et je n’ai pas attendu des conseils pour recevoir et comprendre ce que disent les professions réglementées sur ce texte. Il aurait seulement apprécié que, sur le budget, la députée PS des Hautes-Alpes tente, comme lui, de sauver les services aux PME et PMI proposés par les chambres de commerce rurales.
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ALPES 1 le 18/12/2014
Hautes-Alpes : K.Berger pose ses conditions au vote de la loi Macron Hautes-Alpes - Membre de la commission spéciale sur le projet de loi Macron, la députée des Hautes-Alpes, également en charge des questions économique au PS, Karine Berger s’est étonnée de la prise de position du groupe PRG ne remettant pas en cause la loi Macron telle qu’elle est écrite à ce jour.
De son côté, la députée pose déjà ses conditions : « Je vais soutenir la position des avocats et des notaires des Hautes-Alpes, et si nécessaire m’opposer au texte (…). De plus, comme le réclament les syndicats et les commerçants, je m’opposerai à l’ouverture de sept dimanches supplémentaires ». La Parlementaire s’étonne donc de ne pas voir son homologue haut-alpin Joël Giraud, la suivre dans cette démarche.
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