Joël Giraud est intervenu ce jour, dans le cadre des questions au gouvernement, pour une nouvelle fois défendre la spécificité des territoires de montagne mais aussi de toutes les zones rurales a fort potentiel environnemental.
Rebondissant sur les déclarations de différents ministres, au premier rang desquels Manuel Valls, lors du 30ème Congrès de l’ANEM les 16 et 17 octobre derniers, où ceux-ci ont rappelé les enjeux spécifiques de la montagne et sa large contribution à la biodiversité nationale et européenne, le député PRG des Hautes-Alpes a fait une proposition au gouvernement, afin de concilier développement économique et conservation environnementale.
Rappelant les conséquences particulièrement négatives de la baisse des dotations sur les territoires de montagne, il a également souligné celles engendrées par le mode de calcul du Fonds de Péréquation des Ressources Intercommunales et Communales (FPIC), basé sur le seul revenu par habitant qui n’est pas pour lui un critère objectif ni fiable des réalités économiques, notamment pour les zones frontalières et/ou touristiques de montagne.
Le président du Conseil National de la Montagne a pour cela proposé une nouvelle piste au gouvernement en demandant à la ministre de la décentralisation que les zones à fort enjeu environnemental et notamment les zones de montagne, deviennent demain des territoires pilotes en matière d’évaluation économique des services écosystémiques et que leur capital naturel soit reconnu à sa juste valeur, au travers d’une politique d’adaptation des dotations de fonctionnement , ce que le gouvernement a accepté
Une mission a donc été confiée à deux parlementaires et la Ministre s'est engagée à ce que la DGF des communes prenne en compte les superficies réservées aux usages agricoles et environnementaux
Suivre l’intervention http://youtu.be/-vEON6H277Y
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