L'Assemblée Nationale a adopté définitivement lundi 21 juillet au soir la réforme ferroviaire. Le texte a été voté par les groupes de la majorité tout comme par l'UDI mais rejeté par le Front de gauche et l'UMP. Le vote au Sénat aura lieu mardi 22 juillet.
La réforme vise à mettre fin à la séparation actuelle entre Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF, qui se traduit par des surcoûts et des difficultés à coordonner les travaux ferroviaires. Il est créé un groupe public ferroviaire, qui sera constitué d'un établissement public de tête (la future SNCF) et de deux établissements : le gestionnaire d'infrastructure (SNCF Réseau) et l'exploitant (SNCF Mobilités).
L'objectif est de stabiliser la dette du secteur ferroviaire (44 milliards d'euros) et de préparer l'ouverture à la concurrence du transport intérieur de passagers (en 2022 au plus tard).
Joël Giraud était orateur pour le groupe des députés du Rassemblement Républicain Démocrate et Progressiste. Il s’est montré satisfait du compromis qui a été trouvé avec les sénateurs, respectant ainsi les points d’équilibre issus des discussions en commissions ou en séances.
Frédéric Cuvillier, Secrétaire d'Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, auprès de la ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie
Le député des Hautes-Alpes a rappelé combien la réforme de notre système de transport ferroviaire était nécessaire et urgente. Le texte final réussit à assurer la cohérence du système et le respect de nos engagements européens. Il apporte des réponses concrètes aux difficultés importantes que nous connaissons et marque enfin le retour de l’État stratège en instaurant des outils adaptés pour un renforcement durable de notre chemin de fer.
Ecouter l’intervention de Joël Giraud : https://www.youtube.com/watch?v=DrTfQSgp7uY&feature=youtu.be
Lire l'intervention : Téléchargement Réforme ferroviaire 210714
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