Dans le cadre de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, qui s’est tenue le mardi 14 juin 2014, Joël Giraud a défendu et fait voter un amendement, souhaité par les jeunes agriculteurs, permettant une clarification de la manière dont l’activité agricole doit être envisagée, tout en respectant le principe de protection environnementale.
C’est pourquoi cet amendement permet d’allier à la fois l’agriculture et l’environnement trop souvent opposés. Il facilite la reconnaissance de la biodiversité spécifique supportée par les terrains agricoles, au même niveau que les milieux boisés. Cela permettra aussi de considérer que l’agriculture ne fasse pas obstacle à l’écologie mais qu’au contraire elle en est un de ses mécanismes essentiels.
En métropole il est important de souligner que la surface agricole utilisée est de 27 millions d’hectares soit environ 50% du territoire et des paysages. Mais ces chiffres sont en diminution constante. Cependant les zonages environnementaux eux, tels que les Parcs Naturels, Natura 2000 ou encore les réserves se superposent dans des proportions croissantes aux surfaces agricoles avec une imbrication de plus en plus forte.
Ainsi, les nouveaux contours proposés par cet amendement permettront de fluidifier les interactions entre l’agriculture et les impératifs de protection environnementale. On assistera à une remise en avant de l’environnement alors même que nous en avions une vision auparavant négative et punitive. Il sera possible dorénavant de co-préserver la biodiversité et des actes conduits par des acteurs responsables.
Lien vidéo : http://youtu.be/F6jgTU88dD0
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