Le gouvernement s’était déjà attaché à rétablir un meilleur équilibre entre les filières mais pour le député des Hautes-Alpes, ce nouveau coup de pouce est prometteur.
L’élevage est une des priorités majeures du gouvernement qui a pris certaines mesures : augmentation possible de la part des aides couplées à la production, encouragement à la production nationale en vue d’améliorer l'autonomie fourragère, aide aux territoires fragiles (revalorisation de l'indemnité compensatoire des handicaps naturels à hauteur de 15% et intégration de la prime herbagère, agroenvironnementale.)
François Hollande a rappelé qu’après la création de l'indemnité spéciale montagne, il s'agissait de la plus forte augmentation jamais réalisée.
Le député des Hautes-Alpes salue les liens que le président a faits entre l’élevage et le projet de loi dit de consommation afin de mieux prendre en compte les conditions générales de vente, ou encore, de façon plus surprenante avec la loi bancaire qui permet de mieux lutter contre la spéculation sur le prix des matières premières, en encadrant le commerce à haute fréquence. Autre sujet, la fiscalité, pour laquelle l'agriculture a bénéficié du crédit d'impôt compétitivité/emploi.
Autres signes de progrès, l’annonce de la simplification de la réglementation avec la mise en place d’un guichet unique pour toutes les démarches administratives, un nouveau dispositif de soutien pour les jeunes et des aides aux bâtiments d’élevage.
Du côté de la politique agricole commune, la France a su faire le poids, affirmer sa position et obtenir une augmentation des crédits alloués au développement rural et une dotation supplémentaire. C’est un nouveau regard qui prend en compte l’identité de notre pays et la diversité de nos territoires.
Joël Giraud apprécie cette image d’une agriculture moderne, productive, tournée vers l’industrie et la consommation, véritable acteur de l’économie du pays, reconnue dans les échanges commerciaux au niveau européen et international. C’est une agriculture soucieuse de davantage de dignité et de reconnaissance du travail agricole, de plus de stabilité, plus de solidarité et surtout tournée vers l’avenir et vers sa jeunesse.
Le député veillera à ce que la prochaine loi d’orientation agricole s’établisse dans le respect des engagements du gouvernement mais il travaille déjà à y inclure d’autres améliorations à la lumière des difficultés que rencontrent les agriculteurs des zones de montagne et tout particulièrement ceux des Hautes-Alpes.
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