Ce mercredi a été voté, après un examen suivant la procédure d'urgence, la loi transformant le 11 novembre en journée nationale pour tous les conflits.
Les députés PRG rappellent l’importance de continuer à commémorer la fin de la première guerre mondiale même après la disparition du dernier poilu et de se souvenir de ce qui fut une hécatombe humaine au cœur même de l’Europe.
Ils ont refusé de participer au vote au motif que « la situation actuelle du pays tant en termes financiers que sur le plan de l'emploi, appelle d'autres urgences que ce texte à examiner en procédure accélérée et démontre la totale déconnection du chef de l'Etat vis-à-vis des préoccupations quotidiennes des Français ».
Les députés radicaux de gauche ont d'autre part indiqué que l' «on aurait mieux fait de se préoccuper de respecter la volonté du Parlement quant à la célébration du cessez le feu en Algérie le 19 mars» et s'étonnent que le gouvernement et les députés UMP aient rejeté l'amendement proposé par tous les autres groupes parlementaires qui précisait que cette commémoration n'entraînait pas la suppression des autres journées du souvenir, dont le 8 mai, en contradiction avec les engagements du Président de la République .
Toutefois, les députés PRG n’ont pas voté contre ce texte, car ils partagent la nécessité de rendre hommage à tous les morts et notamment aux trop nombreux soldats Français tombés pendant des opérations extérieures.
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