Compte tenu de leurs spécificités, les parcs nationaux ont recours à de nombreux emplois saisonniers estivaux pour des missions telles que l’accueil des touristes ou les travaux d’entretien des sentiers de randonnée.
Joël Giraud, député Radical de Gauche des Hautes-Alpes, alerté sur un possible alignement, dès 2012, des plafonds d’emploi en équivalents temps pleins travaillé (ETPT) sur les plafonds d’emploi en équivalent temps plein (ETP) - alignement qui serait fortement préjudiciable aux parcs nationaux dans la mesure où les embauches saisonnières font que les parcs ont toujours eu plus d’ETPT que d’ETP - s’est fortement mobilisé et avait immédiatement réagi en interpellant, notamment, la Ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, sur les modalités de maintien des personnels saisonniers au sein des parc nationaux.
Dans ce dossier, l’élu haut-alpin n’a pas manqué de rappeler au gouvernement que « ce point est essentiel d'abord pour ces personnels en situation de précarité mais aussi pour un bon fonctionnement des parcs nationaux déjà bien mis à mal par les réductions d'effectifs en cours et programmées ».
La Ministre de l’Ecologie, compte-tenu « l’importance de cette activité saisonnière, notamment pour de nombreuses vallées situées sur les territoires des parcs nationaux de montagne, permettant à certains résidents d’équilibrer leur activité professionnelle » a accédé à la demande du député haut-alpin en l’informant « qu’aucune convergence des emplois en ETP et en ETPT ne sera imposée aux opérateurs de l’Etat pour l’année 2012 ».
Joël Giraud s’est félicité de cette heureuse issue. Il s’agit, selon lui, « d’une question cruciale pour nos territoires ruraux, si fragiles en termes d’emploi » qui a provoqué un vif émoi dans les communes des parcs nationaux, en particulier dans les Ecrins, et conduit à une forte mobilisation des Présidents de parcs nationaux afin de préserver la spécificité d’un plafond en ETPT supérieur au plafond en ETP. Ce thème avait été au demeurant au cœur des préoccupations du dernier conseil d’administration du Parc National des Ecrins le 25 mai dernier. Pour le député-maire de l’Argentière-la Bessée « à l’heure où les parcs nationaux sont fortement mobilisés pour la rédaction de leur charte dans un contexte global de réduction annoncée des moyens, y compris humains, cette perspective, si elle avait été confirmée, aurait été un nouveau signal susceptible d’inquiéter les acteurs locaux sur le dynamisme de l’emploi territorial. »
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