Le doublement de la taxe sur les mutuelles a démoli la communication du gouvernement sur la justice et l’équilibre de son plan d’austérité budgétaire.
Les classes moyennes et les classes populaires qui étaient soi-disant épargnées se voient ponctionner d’un milliard supplémentaire. C’est cinq fois plus que la taxe sur les grandes fortunes.
Ce nouvel impôt sur la santé vient s’ajouter à la cascade de franchises médicales, de déremboursements ou de forfaits qui depuis cinq ans font office de cataplasmes sur la dette sociale. Les Français endurent ainsi une double peine. D’un côté, un nouveau coup de rabot sur leur pouvoir d’achat déjà grevé par la stagnation des salaires et par la trentaine de taxes nouvelles qui ont jalonné le quinquennat. De l’autre, un accès aux soins de plus et en plus coûteux et inégalitaire. 50% des dépenses courantes de santé sont désormais à la charge des patients. La médecine est en train de devenir un luxe.
Pour le député PRG des Hautes-Alpes, la mutualité doit de plus en plus se substituer en termes de paiement et de solidarité à la sécurité sociale et ce nouveau coup porté à la solidarité est inqualifiable.
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