M. Joël GIRAUD attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur le projet de regroupement des plateaux de qualification biologique des dons de sang et ses conséquences. En effet, cette nouvelle restructuration qui prévoit quatre plateaux au lieu de quatorze actuellement, aurait pour conséquence immédiate la suppression de 200 postes, selon l'intersyndicale de l'Établissement français du sang (EFS), ainsi qu'une dégradation des conditions de travail. De plus, les syndicats estiment que cette nouvelle organisation n'est pas sans risque en matière de gestion des stocks de produits sanguins et de respect de la chaîne transfusionnelle, avec toutes les conséquences sanitaires que cela suppose De plus, jusqu'à ce jour, le souci prioritaire des EFS était de réduire au maximum le délai entre les dons du sang et la mise à disposition des produits dans les établissements de soins afin d'assurer aux patients une haute qualité thérapeutique. Cette compétence sera-t-elle maintenue s'il ne subsiste que quatre laboratoires sur tout le territoire national ? L'intersyndicale de l'EFS et certaines associations de donneurs de sang s'inquiètent de la dégradation des conditions de travail des personnels et des risques encourus par les malades si la direction de l'EFS maintient ce projet directement inspiré par la révision générale des politiques publiques (RGPP). Aussi, il lui demande d'engager une réelle concertation avec les acteurs concernés afin de prendre en considération leurs inquiétudes et leurs propres pistes de financement des investissements de l'EFS.
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