Joël Giraud avait interrogé Madame la Secrétaire l’Etat à l’Ecologie au sujet des conclusions de la mission d’inspecteurs généraux mandatée par le Conseil national de la sécurité civile. Ce projet prévoyait de faire inscrire sur les plans d’urbanisme les zones d’avalanches très rares, au-delà de la fréquence centennale.
L’ensemble des élus de montagne, regroupés au sein de l’ANEM Association Nationale des Elus de la Montagne avait signalé aux pouvoirs publics leur opposition à ce projet qui risquait d’obérer fortement les potentialités de développement des communes de montagne. Dans une réponse du 5 novembre, la Secrétaire d’Etat à l’Ecologie se veut rassurante sur les conséquences de ce zonage.
Pour le député PRGde la deuxième circonscription, c’est un dossier prioritaire : « même s’il est clairement indiqué que ce nouveau zonage n’aurait aucune incidence sur la constructibilité et la délivrance des permis de construire, l’affichage du risque ne pourrait qu’ouvrir une multiplication des contentieux, et créera une insécurité juridique très dommageable. ». Pour Joël Giraud qui en appelle à la cohésion d’action entre tous les élus de l’Association Nationale des Elus de Montagne « l’évolution climatique conduira dans les années à venir à une multiplication des catastrophes naturelles. Les Plans de Prévention des Risques Naturels sont des outils que les élus commencent à bien maîtriser. Ce n’est pas le moment de complexifier les zonages avec des zones d’ « aléa maximal vraisemblable » »
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