J’ai été alerté sur la situation très délicate créée par la diminution du nombre de médecins scolaires dans le département des Hautes Alpes.
En effet, la situation était déjà très déficitaire et va devenir très critique. Actuellement, le département n'a plus que deux postes de médecins de santé scolaire titulaires, et une vacataire. Les secteurs des collèges Fontreyne à Gap et de Laragne ne sont pas couverts.
Or en 2006, un poste a été transféré sur le département voisin et l'on pouvait penser que la demande d'un nouveau poste en 2007 serait satisfaite. D'après les informations dont je dispose, aucun poste n'a été demandé au Ministère par l'Académie d'Aix-Marseille et il est envisagé de convertir les crédits de vacation pour créer de nouveaux postes pour d’autres départements, sans qu’il soit tenu compte du manque de postes dans les Hautes Alpes. Ceci aura pour effet de diminuer encore le quota des heures de vacations allouées aux Hautes- Alpes.
Cette accumulation de réductions de moyens sera très difficilement acceptable. En effet, le principe d’égalité veut que les élèves des Hautes- Alpes aient accès au même service que ceux des autres territoires. Ceci implique que l’on tienne compte de l’effet du faible effectif et de l’étendue des territoires d’intervention : la suppression d’un poste n’a pas les mêmes conséquences dans les Hautes-Alpes que dans une zone urbanisée et avec deux médecins pour les quelques 24000 élèves du public, le service public ne serait plus assuré.
Je suis intervenu auprès du Recteur d'Académie pour qu'il trouve une solution.
Effectivement, la médecine scolaire ne progresse pas. Je me souviens, pendant ma scolarité, (années 70/80), nous avions une visite médicale /an à l'école, au collège et au lycée.Ces visites régulières permettaient le dépistage de certains problèmes médicaux, qui, pris à temps, étaient soignables.Pour mon cas personnel, le médecin scolaire avait détecté en classe de 6ème une scoliose, qui a pu être corrigée par un travail de kiné.
Aujourd'hui, mon fils, en classe de 6ème, n'aura pas eu de visite médicale depuis le CE1 , année de sa dernière visite. Trouvez-vous que cela constitue un progrès ? Pourquoi les gouvernements successifs ont-ils réduit les interventions des médecins scolaires?
A +
Rédigé par : KIK | 02 juin 2007 à 19:12