CHAMBERY (AFP) - La ministre de l'Ecologie Nelly Olin a inauguré lundi à Chambéry, en présence de nombreux élus dont Joël GIRAUD, Vice-Président de la Région PACA, les locaux de la "Task Force Alparc", un réseau de surveillance international des espaces protégés de l'arc alpin, espérant "allier" l'écologie et l'économie.
L'inauguration de la "Task Force Alparc" formalise la gestion du réseau alpin des espaces protégés (Alparc) du gouvernement français au secrétariat permanent de la Convention alpine, à Innsbruck (Autriche). Le traité international a été signé en 1991 entre les 8 pays alpins et la Communauté européenne. "A la veille de la présidence de la Convention alpine de la France qui débutera en novembre pour une période de 2 ans, nous avons envie d'avancer et faire en sorte que ces montagnes puissent être préservées", a déclaré lors d'un point presse Mme Olin, à l'issue de la réunion du comité national de suivi de la Convention alpine. "Il faut allier l'écologie, l'économie, ce qui veut dire aussi la découverte et faire travailler les personnes qui sont en place ici", a-t-elle ajouté. L'Alparc, créé en 1996 par la France avec l'appui de la Slovénie et qui rassemble 800 espaces protégés de grande taille du massif alpin, contribue directement à la mise en oeuvre du protocole "Protection de la nature et entretien des paysages" de la convention alpine. La ministre a souligné que la "Task Force", financée par la France, n'était pas facilement traduisible mais qu'on pouvait y trouver un côté dynamique, comme "prendre à bras le corps". Les activités de la "Task Force Alparc" sont la réalisation de projets internationaux sur la conservation de la faune de la flore et des habitats alpins, la promotion d'un tourisme soutenable et intégrateur des espaces territoriaux et l'amélioration de la qualité de l'accueil et la promotion des produits régionaux des espaces protégés. "Quand nous aurons réussi cela, nous retrouverons les vraies valeurs de la montagne avec tout ce que ça peut apporter de beau et aussi de richesse économique", a conclu Nelly Olin.
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