Quel regard portez vous sur la session parlementaire qui vient de s’achever dans un climat tendu et quel bilan personnel en tirez vous ?
Etes vous favorable, comme certains parlementaires de l’UMP à un changement de premier ministre ?
La campagne pour les législatives se met en place dans le département, comment voyez vous les choses ?
Quel regard portez vous sur la session parlementaire qui vient de s’achever dans un climat tendu et quel bilan personnel en tirez vous ?
C’est vrai que le climat est difficile, surtout pour la majorité. Le président Jacques Chirac a même été obligé de faire une intervention, sans attendre l’intervention traditionnelle du 14 juillet. Son message ne s’adresse pas aux français mais aux parlementaires de l’UMP à qui il demande de tenir bon et de ne pas trop ruer dans les brancards, encore une année.
La session qui s’achève a été marquée par un recul des pouvoirs du parlement à qui l’on a demandé de légiférer en urgence, et même sans débat et sans vote comme pour le CPE. Cette période met en évidence le besoin d’une réforme de nos institutions.
Etes vous favorable, comme certains parlementaires de l’UMP à un changement de premier ministre ?
Changer de premier ministre seulement n’aurait pas de sens à un an des échéances électorales. Ceci dit, ce n’est pas réjouissant pour notre démocratie. La situation actuelle risque de creuser encore le fossé entre les français et leur classe politique.
La campagne pour les législatives se met en place dans le département, comment voyez vous les choses ?
La deuxième circonscription avait basculé à gauche en 2002 alors que beaucoup d’autres circonscriptions changeaient pour la majorité présidentielle. Je suppose que cela ne s’est pas fait que par choix d’idéologie mais à partir d’un choix sur ma personne et mon bilan en tant qu’élu local. Cinq ans après, je présenterai un bilan de mon mandat de parlementaire qui permettra aux électeurs de juger par eux-mêmes. Avec mon équipe et nos partenaires de gauche, nous sommes fiers de ce que nous avons fait et nous avons encore beaucoup à faire et surtout à réaliser si une alternance politique change la donne.
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