Jean-Michel Baylet, salue le courage et le bon sens de cette décision qui permet d’espérer une rapide progression du droit à mourir dans la dignité dans notre pays.
La situation actuelle, caractérisée par l’opacité et la culpabilisation des juges, des personnels soignants et des familles, justifie de légiférer et d’aller plus loin que la Loi Léonetti.
Les juges administratifs ont dû trancher, il en va de notre responsabilité de proposer enfin un cadre législatif, sanitaire et moral clair permettant de mettre fin au « laisser mourir » et au règne des non-dits.
Les Radicaux de Gauche veulent que soit instauré, par la loi, le droit pour nos concitoyens en souffrance et n’ayant plus aucun espoir de guérison, de mourir dans la dignité.
Ce droit implique la création d’un processus de décision qui doit être transparent et rigoureux, nécessitant des demandes répétées du patient, l’accord de sa famille puis la validation par un collège de médecins.
Nous dénonçons la décision de la Cour Européenne des Droits de l’Homme de suspendre l’application de la décision du Conseil d’Etat, cette décision exceptionnelle va entrainer des souffrances supplémentaires pour Vincent Lambert et ses proches car la CEDH ne se prononcera pas avant plusieurs mois sur cette affaire.
Nous resterons fortement mobilisés pour que l’engagement 21 de la campagne présidentielle de François Hollande prévoyant l’instauration d’un droit à mourir dans la dignité soit tenu.