Député des Hautes-Alpes membre du groupe RRDP (Radical Républicain Démocrate et Progressiste)
Joël GIRAUD est membre titulaire du Conseil national pour le développement, l'aménagement et la protection de la montagne (Président de la Commission Permanente du CNM) et membre titulaire du Conseil national du tourisme.
Dans le cadre de sa fonction de député, Joël GIRAUD est membre de la Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire. Il est également Président du groupe d'amitié France Italie, vice - président des groupes d’amitié France Chine et France Suisse et participe en qualité de vice-président aux groupes d’études aménagement du territoire, climatisme et thermalisme, politique de l’eau, en qualité de secrétaire aux groupes d’études montagne et question du Tibet et en qualité de membre aux groupes d’études économie sociale et solidaire, langues régionales, parcs nationaux et régionaux, tourisme trufficulture et zones et travailleurs frontaliers.
AGRICULTURE / Après la liquidation judiciaire de l'ancien gestionnaire, la SICA, des éleveurs se sont regroupés en association, puis SCIC, pour rouvrir depuis le 20 décembre la structure d'abattage de Guillestre.
- Hautes-Alpes -
Après une liquidation judiciaire de l’ancien gestionnaire en août dernier, après plusieurs mois de discussion, l’abattoir de Guillestre a officiellement rouvert ses portes ce jeudi. Officiellement car il était déjà en service depuis le 20 décembre dernier sous sa nouvelle forme.
En effet, l'activité a repris grâce à la motivation des éleveurs du territoire du nord du département des Hautes-Alpes qui se sont regroupés d’abord sous le signe de l’association « Abattoir des Hautes Vallées », qui deviendra une Société Coopérative d’Intérêt Collectif. Un appel à souscriptions va être lancé, tout le monde pourra prendre une part, à hauteur de 50 euros la part. Une reprise d'activité donc sous une forme spécifique puisque ce sont deux équipes d'éleveurs qui procèdent aux activités d'abattage. Notez que l’assemblée générale constitutive de la Société Coopérative aura lieu fin mars.
- Bénédicte Peyrot, la présidente de la Société Coopérative d’Intérêt Collectif :
- Une « grande aventure », comme le déclare le préfet des Hautes-Alpes Philippe Court, soutenue par les collectivités locales, le département et l’État :
La plupart des éleveurs de l’Association Abattoir des Hautes-Vallées à Guillestre se sont rendus disponibles ce matin pour fêter la réouverture de l’abattoir de Guillestre. En présence de Philippe Court, Préfet des Hautes-Alpes, d’Isabelle Sendrané, Sous-Préfète de Briançon, de Bernard Leterrier, Maire de Guillestre et des élus du SMIAGD, mais aussi des Communautés de Communes du Pays Briançonnais et de l’Ubaye, dont les éleveurs ont rejoint le projet, c’est une équipe technique dynamique qui a mis en exergue son travail.
Joël Giraud a félicité tous les acteurs et en particulier Bénédicte Peyrot pour leur volonté solidaire. « C’est un bon exemple d’association dans l’économie sociale et solidaire » dit Joël Giraud qui a soutenu cette démarche coopérative et continuera à le faire en relation avec Claire Bouchet, sa suppléante. En tout cas le député des Hautes-Alpes est fier de cette Association Abattoir des Hautes Vallées qui a su créer du lien entre tous les acteurs et qui, ainsi, a permis de faire revivre cet abattoir dans la logique des circuits courts, d’une production qui n’est plus liée au volume produit mais à la qualité et à la volonté de développer les marques.
Philippe Court, Préfet des Hautes-Alpes et Joël Giraud, Député, à l’écoute attentive de Bénédicte Peyrot Présidente de l’Association Abattoir des Hautes Vallées
Le train Gap-Briançon de 18 h 37 a disparu de la grille ferroviaire. Il a été remplacé par un car. Une pratique qui inquiète le député PRG des Hautes-Alpes Joël Giraud… surtout si elle s’étend à d’autres trains. « Je suis stupéfait de l’annonce de Philippe Tabarot, vice-président de la Région Paca chargé des transports qui envisage une mise à l’étude d’un transfert sur route de la ligne Gap-Briançon ». Pour le moment, il ne s’agit que d’une étude mais Joël Giraud crie déjà au loup.
La Région dément et évoque une “rumeur”
Dans l’après-midi, la Région a répondu par communiqué évoquant sur ces questions une “rumeur”. “C’est Christian Estrosi qui a demandé à la SNCF un moratoire sur toute fermeture de lignes, de gare et toute autre modification susceptible d’affecter le quotidien des usagers”, évoque le communiqué.
“Jamais La Région n’a annoncé, envisagé, pas même évoqué la fermeture de quelque ligne que ce soit. Car il ne s’agit pas de faire moins, il s’agit de faire mieux. Et ce que redoutent les usagers par-dessus tout, c’est que rien ne change” précise Christian Estrosi.
TRANSPORT / Le député PRG des Hautes-Alpes interpelle les conseillers régionaux des Hautes-Alpes sur l’avenir du TER dans le territoire.
Joël Giraud monte au créneau pour défendre le service ferroviaire des Alpes. Il dénonce « des décisions prises par la Région » qui a décidé de supprimer le deuxième retour de la ligne Briançon-Gap de 18h37. Un choix qui selon le député (PRG) des Hautes-Alpes« ruine les efforts qui furent consentis pour mettre en place un deuxième aller-retour sur cette ligne. » Joël Giraud se dit également « stupéfait de l’annonce de Philippe Tabarot, vice-président de la Région PACA chargé des transports qui envisage une mise à l’étude d’un transfert sur route de la ligne Gap-Briançon. » Un sujet déjà soulevé par l’autre députée (PS) des Hautes-Alpes, KarineBerger.
Un « recul » pour désenclaver le territoire des Hautes-Alpes pour le député
Refusant de « cautionner cette politique régressive, qui met en péril non seulement la qualité des services ferroviaires assurés aux habitants, mais également l’économie touristique », le député, a pour faire écho à ses critiques, écrit aux relais départementaux à la région PACA : Chantal Eyméoud (2ème vice-présidente UDI, notamment délégué à l’économie de montagne), Roger Didier (13ème vice-président DVD, et membre de la commission transport ), Amaury Navarranne (conseiller régional FN) et Anne Marie Forgeoux (conseillère régionale LR).
L’option des cars en substitution des lignes TER, une option toujours d’actualité pour C.Estrosi
Si dans sa réponse, le président de Région, Christian Estrosi, réfute la moindre idée de « fermeture de quelques lignes que ce soit », celui-ci met en avant le débat des Assises régionales des Transports et « la piste de cars à haut niveau de service se substituant aux trains, à certaines heures, sur certaines lignes. »
Joël Giraud, député PRG des Hautes-Alpes, très attaché à la qualité de la desserte ferroviaire des Alpes, s’indigne des décisions prises par la Région en la matière.
En particulier, il met en avant la dégradation patente du service ferroviaire pour les usagers du quotidien de la ligne Briançon-Gap. La Région a en effet décidé de supprimer le deuxième retour de 18h37, ne conservant que le train de 17h33. Ce choix ruine les efforts qui furent consentis pour mettre en place un deuxième aller-retour sur cette ligne, garant d’une qualité de service décente. Aujourd’hui, de nombreux usagers ont de nouveau recours à leur voiture pour effectuer ce trajet quotidien, l’autocar de substitution étant à l’évidence trop lent.
Comme si cela ne suffisait pas, Joël Giraud est stupéfait de l’annonce de M. Philippe Tabarot, Vice-Président de la Région PACA chargé des Transports, qui envisage une mise à l’étude d’un transfert sur route de la ligne Gap-Briançon. Cette décision irresponsable constituerait un recul significatif dans le processus de désenclavement et de développement des transports dans le territoire haut-alpin.
Joël Giraud refuse de cautionner cette politique régressive qui met en péril, non seulement la qualité des services ferroviaires assurés aux habitants des Hautes-Alpes, mais également l’économie touristique dont dépend largement le département.
C’est pourquoi il a saisi les conseillers régionaux, en particulier Mme Chantal Eyméoud, Vice-Présidente de la région en charge des entreprises, de l'artisanat et de l'économie de montagne, afin de les faire revenir sur leur décision lourde de conséquences.
En séance de Questions au Gouvernement, ce mercredi 8 février, le député PRG Joël Giraud a rappelé que nous fêtions les 15 ans de l’apparition de l’Euro, en tant que monnaie fiduciaire, et, par la même, la disparition du Franc, le 17 février 2002.
Cette « véritable révolution monétaire et sociétale » a changé la vie des européens qui sont aujourd’hui 340 millions à pouvoir voyager à travers les dix-neuf pays de la zone euro sans avoir à changer de devise. Joël Giraud n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler l’attachement des européens à la monnaie unique, à laquelle 70% d’entre eux se disent favorables.
Cependant, lucide quant à la montée de l’euroscepticisme, Joël Giraud reconnaît sans mal que la zone euro est actuellement en crise. Et, si des mesures ont été prises en matière de coopération européenne pour tenter de sauver l’Union Economique et Monétaire, il reste encore beaucoup à faire.
C’est pourquoi Joël Giraud, attaché à la construction européenne que défendent les radicaux, a demandé au Premier Ministre d’agir à l’échelle européenne en œuvrant pour l’harmonisation fiscale et sociale mais aussi en envisageant la création d’un gouvernement économique de la zone euro disposant d’un budget substantiel et d’un parlement de la zone euro afin de la rendre plus démocratique.
Le Premier Ministre, Bernard Cazeneuve, a tenu à apporter personnellement au député-maire de l’Argentière une réponse longue et précise. Tout d’abord, il a lui aussi insisté sur l’attachement des européens à la monnaie unique et ses bienfaits. L’Euro a notamment permis d’intégrer davantage le marché intérieur, d’accompagner le développement de filières d’excellence et de garantir une certaine stabilité en temps de crise.
Il a surtout indiqué, rejoignant Joël Giraud, qu’il est absolument nécessaire que la zone euro se dote de dispositifs de résolution des crises « pour faire en sorte que la monnaie unique reste un extraordinaire atout ».
A ce titre, le Mécanisme Européen de Stabilité a permis d’instaurer une véritable solidarité financière entre les Etats qui préserve l’unité et l’intégrité de la zone euro.
De plus, la France a œuvré pour l’instauration de l’Union Bancaire qui comprend notamment la supervision bancaire et la garantie des dépôts permettant de se prémunir des crises bancaires.
Le Premier Ministre a également évoqué la « multiplication essentielle des initiatives pour la croissance » et appelle en particulier à une montée en puissance du plan d’investissement Juncker. Toutefois, il a précisé que l’Europe ne peut pas être économiquement forte sans un renforcement de son socle social. Dans cette optique, il entend poursuivre les efforts en matière d’harmonisation fiscale et sociale et a défendu la création d’un salaire minimum européen, d’une carte d’étudiant européen et la révision de la directive sur les travailleurs détachés.
Il a conclu en se montrant « déterminé à mettre en œuvre cet agenda dans une relation étroite et exigeante avec les institutions européennes ».
Retrouvez ci-dessous l'intervention de Joël Giraud suivie de la réponse du Premier Ministre:
Le député PRG Joël Giraud, dans un courrier remis ce jour en main propre à M. Stéphane le Foll, Ministre de l’Agriculture, s’inquiète de la situation délicate que connaissent actuellement les arboriculteurs de la région PACA.
En proie à des difficultés économiques, la filière agricole biologique du verger pommes-poires doit également faire face à l’incertitude. En effet, l’autorisation sous régime dérogatoire du neemazal, qui est en fait de l’huile de margousier homologuée en Allemagne, Suisse et Italie depuis 15 ans, n’a toujours pas été prolongée en France.
Or, l’utilisation de cet insecticide biologique est indispensable à la pérennité de la filière. Dès avril, les producteurs devront y avoir recours pour se prémunir des dégâts engendrés par le puceron cendré et assurer la qualité de leur récolte.
Ainsi, Joël Giraud a demandé au Ministre de l’Agriculture de faire le nécessaire pour que la dérogation soit prolongée dans les plus brefs délais, afin d’assurer la production de pommes et de poires en agriculture biologique.
POLITIQUE / Le député PRG des Hautes-Alpes demande des aménagements dans cette loi, alors que désormais, pour quitter le territoire français, les mineurs devront posséder une autorisation signée par les parents
- Hautes-Alpes -
Joël Giraud demande des aménagements dans la future loi de Sécurité Publique. Notamment dans les sorties de territoire aux mineurs. Afin d’éviter leur départ pour le djihad, il leur est aujourd’hui obligatoire de posséder une autorisation de sortie du territoire signée par les parents. Mais selon le député PRG des Hautes-Alpes, ce cadre peut conduire à « des situations ubuesques ». Le Parlementaire prend alors l’exemple d’un mineur reliant Paris à Montgenèvre en TGV pour ses études, et qui passe par l’Italie. « Si ses parents sont en situation conflictuelle et ne signent pas tous les deux l’autorisation, il doit alors renoncer à ses études. » Un élu qui a proposé des amendements, tous rejetés mais selon Joël Giraud, une solution réglementaire est recherchée.
Qu’y-a-t-il de commun entre un étudiant au lycée agricole de La Motte-Servolex (Savoie) qui effectue le trajet Briançon-Chambéry et l’enfant d’une famille francilienne qui prend un billet SNCF combiné Paris-Montgenèvre ? Ils passent tous les 2 deux fois la frontière France Italie alors que leur lieu de départ et d’arrivée est la France. Et, depuis le 15 janvier dernier, ils ne peuvent le faire que munis d’une autorisation de sortie de territoire en bonne et due forme (et d’une pièce d’identité mais là c’était le cas avant).
Le « hic »pour le premier, c’est si ses parents sont en situation conflictuelle et ne signent pas tous les deux l’autorisation, il doit alors renoncer à ses études. Et pour le second, s’il est en plus le neveu venu avec ses cousins et leurs parents sans la fameuse autorisation, il n’aura pas le droit de dépasser la gare de Modane. Dans ce dernier cas, l’enfant doit être refoulé sur le territoire français et si aucun majeur ne peut le récupérer, c’est le foyer ! alors même que le billet dont il dispose ne précise rien de ces dispositions et que rien n’indique que la gare de correspondance d’Oulx est en Italie.
C’est pour éviter ces situations ubuesques que Joël GIRAUD est intervenu dans la discussion générale de ce texte mais aussi par amendements pour trouver une solution législative pour les zones frontalières. Et même si les amendements n’ont pu être adoptés, devant l’embarras du rapporteur mais aussi du Ministre, ce dernier cherche une solution réglementaire pour éviter les effets collatéraux d’une loi qui entend lutter contre le départ des mineurs au « djihad » mais qui ennuie surtout les frontaliers pour lesquels la police aux frontières n’a qu’une solution, fermer les yeux, ce qui met les policiers dans une situation plus qu’inconfortable et n’est pas acceptable.