Alors que l’acte 2 de la loi montagne a été adopté définitivement ce mercredi au Parlement, il contient une mesure qui consolide la mission d’un acteur clé de la sécurité pour les sports d’hiver. Le nouveau texte reconnaît et renforce le rôle des pisteurs secouristes sur les pistes mais également à leurs abords.
Un amendement voté au Sénat avait suscité une ambiguïté voire une crainte chez les pratiquants, relayées par l’association Mountain Wilderness. Il précisait la circulaire de 1978 permettant à ces professionnels des domaines d'intervenir sur les itinéraires hors-piste accessibles gravitairement depuis les remontées mécaniques, notamment les espaces entre deux pistes. Alors que certains brandissaient le spectre d’une privatisation du secours en montagne en pleine nature, non aménagée (gratuit et relevant du service public), la commission mixte paritaire (7 sénateurs, 7 députés), a reprécisé l’article. « Nous avons rajouté trois mots qui limitent cette possibilité aux seuls itinéraires qui reviennent gravitairement vers la station » indique le sénateur haut-savoyard Cyril Pellevat, à l’initiative, avec le député haut-alpin Joël Giraud de cette réécriture.
L’activité des pisteurs sera bien limitée à l’enveloppe du domaine skiable et à sa proximité et ne concernera donc pas les grands itinéraires en pleine nature type vallée Blanche ou vallon de la Selle.
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