Joël Giraud salue le rôle des institutions en premier lieu de la préfète (haut-alpine) du Pas de Calais dans le démantèlement de la jungle de Calais et obtient des réponses claires du Ministre de l’Intérieur sur le renforcement du contrôle aux frontières extérieures de l’Union Européenne.
L’examen du Budget du secteur « Immigration, Asile, Intégration » le jour-même du démantèlement de la « jungle » de Calais a été l’occasion pour Joël Giraud de saluer au nom de son groupe l’action de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII), de l’OFPRA, de la Préfecture du Pas-de-Calais, et en particulier de la préfète Fabienne BUCCIO, originaire des Hautes-Alpes, des agents des forces de l’ordre, des membres des associations et des ONG, des agents du Foreign Office pour la délicate admission des mineurs isolés souhaitant gagner le sol britannique (plus de 200 d’entre eux sont déjà partis rejoindre leurs proches, susceptibles de les accueillir).
Mais, avant tout, sa question à Bernard Cazeneuve sur le contrôle effectif des frontières extérieures de l’Union Européenne conduite par FRONTEX a été l’occasion pour le Ministre de l’Intérieur de revenir en détail sur les moyens développés à l’initiative de la France et de l’Allemagne.
L’Union Européenne a été très à la pointe pour faire monter les moyens de FRONTEX avec 350 millions d’euros de crédits alloués et 1700 personnels, garde-côtes et garde-frontières (dont 10 % fournis par la France) pour exercer un contrôle aux frontières qui n’existait pas. Sur demande de la France et de l’Allemagne, ce contrôle s’exercera dans le cadre de la réforme du Code Schengen que la France a obtenu. La modification de l’article 7 permettra de contrôler, y compris au moment de l’entrée dans le territoire de l’Union Européenne, nos propres ressortissants et des exercices grandeur nature permettront de vérifier l’efficacité du dispositif.
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