Deuxième sujet abordé au cours de la rencontre au sommet des maires et avocats de montagne à Montgenèvre les 12 et 13 mars : l'acte II de la loi Montagne.
Le président de l'ANMSM, Charles-Ange Ginésy, également député-maire de Péone-Valberg, et Joël Giraud, député-maire de L'Argentière-la-Bessée sont intervenus en présence de Robert de Caumont, père de la loi Montagne. Joël Giraud déclare: « Nous ne devons pas travailler sur la loi Montagne dans la précipitation. Il était nécessaire de revoir le texte, le monde a changé en 30 ans : l'évolution du climat, son influence sur la montagne, sont autant de choses à prendre en compte. » L'acte II de la Loi Montagne doit être présenté au cours de l'année à l'Assemblée nationale.« Un certain nombre de textes ne passe pas devant le Conseil supérieur de la montagne», observe Joël Giraud. Avant d'ajouter: « Nous avons joué le jeu, notamment sur les décrets des motoneiges. La loi Macron avait prévu la suppression des UTN (Unités touristiques nouvelles, NDLR) ( ... ) Nous ferons en sorte de ne pas renier nos pairs ( ... ) C'est toujours un combat entre les grandes agglomérations et les communes rurales. » Pour Charles-Ange Ginésy, «il nous faut gagner ce challenge. J'ai évoqué l'avalanche législative, il faut que l'acte II de la loi Montagne redéfinisse ces concepts( ... ) Elle doit être moins prégnante pour le développement durable, prendre en compte la révolution numérique.» Le vice-président-de la région Paca évoque le Skipass, un système de billetterie qui s'appuie sur les TIC (Technologies de l'information et de la communication),et les hot spots qui offrent des connections wifi jusqu'à 2.700 mètres d'altitude. « Les fonds d'investissements sur le numérique doivent être privilégiés», ajoute Charles-Ange Ginésy. Avant de conclure: « Le numérique ne doit pas rester loin du développement économique des stations ».
.M.F. extrait du Tpbm n• 1123
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