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Il rejoindra le commandement de la compagnie de gendarmerie de Gap : Le capitaine Nicolas Colombani quitte le secours en montagne
Plusieurs dizaines de personnes étaient présentes à la DZ de gendarmerie de Briançon vendredi soir pour le départ du capitaine Nicolas Colombani
La disparition de trois Italiens vers le Dôme des Écrins l’hiver 2012-2013, des avalanches meurtrières à Ceillac, au col Émile Pic, au Dôme des Écrins, le crash de la Germanwings. Et puis, il y a, aussi, « tous les secours du quotidien » et ceux auxquels il a participé comme équipier secouriste. Ceux-là aussi restent « tous gravés dans ma mémoire ».
« La montagne va me manquer »
Devant de nombreuses personnes réunies à la DZ de la gendarmerie, vendredi soir, le capitaine Nicolas Colombani a fait ses adieux à son poste de commandant du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Briançon, devant les personnalités civiles et militaires.
Le capitaine Colombani a aussi salué le travail de recherche effectué par le PGHM, et particulièrement les maîtres-chiens, un travail « qui nécessite de nombreuses heures d’entraînement pour quelques réussites, mais ô combien satisfaisantes ».
Les différents corps de métiers de la montagne étaient présents à l’occasion de ce départ. Parce que la montagne représente une grande famille, le capitaine a eu une pensée pour tous ceux disparus en pratiquant leur passion, que ce soit des amis ou des personnalités locales. « Je ne vous oublierai pas. »
Parmi le bilan de son passage au PGHM de Briançon, sa fracture tibia péroné, « un triste souvenir qui m’a lourdement immobilisé et qui n’est toujours pas terminée ».
Le colonel Christian Flagella, commandant le groupement de gendarmerie des Hautes-Alpes, présent ce soir-là, a souligné « les grandes qualités professionnelles » du capitaine Colombani, et son « engagement ».
Dans son discours, ce dernier a également tenu à évoquer « ceux qui font vivre au quotidien cette unité, pour qui l’engagement, parfois au péril de leur vie, est total ». Il a listé, nommément, tous les hommes et femme du PGHM, ainsi que les personnels du détachement aérien de la gendarmerie. Tout comme les médecins urgentistes, qui participent aux secours au quotidien.
Malgré ce départ, le capitaine Colombani ne quitte pas pour autant les Hautes-Alpes. Il prend effet le commandement de la compagnie de gendarmerie de Gap. « La montagne va me manquer, mais je continuerai à la pratiquer. »
Par Audrey LUNGO | Publié le 13/03/2016 à 06:00
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