Déchéance de nationalité : si le Président de la République avait écouté les radicaux de gauche … la dégradation civique serait aujourd’hui opérationnelle pour les terroristes.
Ou l’histoire d’un rendez-vous manqué… avec l’histoire
La déchéance de nationalité pour les terroristes n’est donc plus à l’ordre du jour. Devant les obstacles juridiques et techniques, les radicaux de gauche, dès le lendemain de la réunion du Congrès à Versailles, avaient prôné une solution simple : la dégradation civique ou déchéance des droits civils, civiques et familiaux. Perdre tout, y compris la paternité de ses propres enfants nous semblait une mesure rapide et plus efficace que la déchéance de la nationalité d’un pays que l’on déteste au point de tuer ses ressortissants. Il n’est pas trop tard pour bien faire. Mais il aurait mieux valu non seulement écouter mais entendre ses partenaires de la majorité. Ce rendez-vous manqué avec l’histoire est d’autant plus dommageable que la gestion de la crise des attentats a été, elle, efficace et déterminée.
Lu sur Alpes 1 le 30 mars 2016
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