Devant les attaques de loups qui se multiplient dans les Hautes-Alpes, y compris dans les zones considérées comme non vulnérables, et face au désespoir des éleveurs, à plusieurs reprises Joël Giraud est intervenu auprès de la Ministre de L’Ecologie au sujet des attaques de loup dans les Hautes-Alpes.
Durant l’été 2014 il l’avait d’ailleurs invitée à venir dans le Parc des Ecrins et avait notamment organisé une rencontre entre les éleveurs et la Ministre. A l'issue de cette rencontre la Ministre avait notamment renforcé les possibilités d'autodéfense en cas d'attaque de troupeaux, tranchant ainsi avec l'attitude de ses prédécesseurs.
Plus récemment, au mois de juin dernier, il a appuyé la démarche de l’agricultrice de Baratier qui s’était trouvée face à face avec le prédateur et relayé ses inquiétudes et sa détresse.
Il a également co-signé un courrier avec la Sénatrice des Hautes-Alpes, le Président de la Chambre d’Agriculture et le Président du Conseil Départemental afin que la Ministre autorise immédiatement les tirs de prélèvement et demandé de réelles avancées afin de réguler efficacement la colonisation du loup dans les Hautes-Alpes.
Enfin, courant août, il lui a écrit afin de demander que les lieutenants de louveterie soient équipés de lunette à visée nocturne. Car au-delà de l'augmentation théorique des prélèvements, il faut donner les moyens aux louvetiers de faire leur travail et malheureusement seule une lunette a été affectée dans les Hautes Alpes. Joël Giraud a donc redemandé des moyens supplémentaires au Ministère de l'Ecologie.
Le député des Hautes-Alpes a même décidé de consacrer une partie de sa réserve parlementaire à l’achat de matériels permettant aux lieutenants de louveterie de réaliser ces tirs de prélèvements prévus par la loi. Il s’agit essentiellement de phares-led destinés à éclairer les scènes de tir nocturne, seuls aptes à un rendu performant.
Ceci n'exclut pas pour autant de poursuivre l'étude de moyens alternatifs comme les colliers répulsifs ou autres innovations destinées à protéger les troupeaux.
Etant à Paris depuis le début de la semaine, pour la rentrée parlementaire, il est représenté auprès des agriculteurs en colère rassemblés autour de la « Ferme du désespoir », par sa suppléante Claire Bouchet qui connait bien le sujet et suit régulièrement tous les dossiers du député liés à l’agriculture et à la problématique du loup.
En liaison avec le chef adjoint de cabinet du Président de la République Christophe Pierrel, il a fortement insisté pour que le Préfet coordonnateur du plan loup s'entretienne avec les agriculteurs et a rappelé ce jour à la Ministre de l'Ecologie l'appui à sa volonté d'adapter la convention de Berne pour que, comme en Espagne, les prédateurs n'aient pas le même statut de protection en zone où ils pullulent par rapport aux territoires qui n'ont pas atteint un équilibre de population.
Courrier de réponse de Ségolène Royal
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