Mettant à profit son déplacement dans le cadre de la mission irrigation en montagne en Corse, Joël GIRAUD s'est rendu, à titre privé, à Isolaccio di Fiumorbo au monument commémoratif de la déportation de 167 corses de 15 à 80 ans en 1808 vers la prison d'Embrun, où, faute de soins et victimes de privations, du froid, de la maladie, ils moururent tous.
Le crime de ces hommes ?
Difficile de le savoir mais le caractère politique de cette déportation massive depuis une région, toujours rebelle, est évident. Tout comme l'indécence de leur sépulture sur le territoire des Hautes-Alpes puisque les restes reposent, en vrac, dans un champ aujourd'hui cultivé.
Pour le député des Hautes-Alpes, il faudra bien un jour que tant la ville d'Embrun que la Nation fassent un geste de réconciliation et de respect de leur mémoire.
Commentaires